Emilie Dotte-Sarout

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Emilie Dotte-Sarout

Domaines de recherche

  • Océanie en général, Nouvelle-Calédonie et Polynésie Française en particulier
  • Histoire de l’Archéologie: océaniste et francophone en particulier
  • Archéobotanique, anthracologie : applications tropicales, méthodes, interprétations et matériels de référence
  • Période Pré-coloniale et période des premiers contacts / débuts de la colonisation
  • Interface entre les traditions orales, l’archéologie, les sources ethnohistoriques et historiques
  • Ethnobotanique/Ethnoarchéologie/Ethnohistoire/Epistemologie/Historiographie/Prosographie

Biographie

Originaire de Nouvelle-Calédonie, j’ai effectué mes études universitaires à Montpellier (Paul Valery – Histoire et Ethnologie), Minneapolis (University of Minnesota – Cultural Anthropology) et Paris (Paris I – Archéologie). Thèse de Doctorat soutenue en 2010 a la Sorbonne. Fruit d’une cotutelle entre l’Université Paris I Sorbonne et l’Australian National University; elle a aussi bénéficié d’une collaboration avec l’Institut d’Archéologie de Nouvelle-Calédonie et du Pacifique. La problématique principale concernait l’étude des changements des formations végétales en relation avec le système d’occupation spatiale kanak, les pratiques de gestion des forêts et des espèces ligneuses en Nouvelle-Calédonie. Cette étude représentant la première application de l’anthracologie au contexte calédonien a nécessité la création d’une collection de référence des bois et d’une base de données anatomiques. 130 taxons ont été collectés et leur anatomie a été décrite, et depuis la thèse j’ai continué mon travail de développement de l’archéobotanique océaniste et d’agrandissement de la base de données pour le Pacifique (plus de 250 taxons aujourd’hui), en incluant notamment la Polynésie Orientale et l’Australie Occidentale. Cette thèse suivait un DEA en Archéologie et Environnement (Paris I Sorbonne, 2005) s’intéressant à l’approche archéogéographique via SIG pour l’archéologie calédonienne, ainsi qu’une maîtrise en Ethnoarchéologie de l’Océanie (Paris I Sorbonne, 2004) comparant les sources archéologiques, ethnologiques et ethnohistoriques relatives au système spatial d’habitat kanak à la période précoloniale.

Depuis la fin de ma thèse j’ai travaillée en tant qu’archéobotaniste sur plusieurs projets en Polynésie Française et en Australie via des collaborations internationales. Apres avoir été basée à l’University of Western Australia durant 4 ans (En savoir plus), je travaille depuis 2015 comme Postdoctoral Research Fellow à l’Australian National University sur l’historiographie de l’archéologie francophone dans le Pacifique, au sein du projet ARC mené par le Professeur Matthew Spriggs: The Collective Biography of Archaeology in the Pacific ; a hidden history  (En savoir plus)

Bibliographie

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