Cette thématique des premiers peuplements s’impose à notre équipe, car elle aborde le problème des débuts, des interfaces entre le « Pré-humain et l’Humain ». Si nous avons travaillé un temps en Afrique de l’Est comme tout un chacun, nous nous sommes maintenant focalisés sur deux zones distinctes, la France et la Chine. Presque dépourvue de restes fossiles humains ou pré-humains, la recherche sur ces périodes est parsemée de nombreuses difficultés. Ce qui paraît d’une évidence non discutée en Afrique de l’Est, parce qu’il y a de nombreux fossiles, ne l’est plus en France et en Asie (un seul reste à Longgupo), car ces restes y font défaut. Cela doit fortement nous interroger sur notre façon de percevoir le fait technique. La preuve d’une action technique quelle qu’elle soit doit être fournie par l’analyse de l’objet, de l’intérieur de l’objet et non de façon indirecte, extérieure à l’objet. Nous nous retrouvons ainsi au cœur de notre discipline de technologue, confronté à des inconnus majeurs que nous devons discerner, analyser et comparer à d’autres possibles issus de mécanismes de transformation naturelle ou autres. Cet ainsi, qu’aussi bien les sites de Lezignan (France) que de Longgupo (Chine) ont fait l’objet d’analyses croisées attestant du caractère anthropique des assemblages lithiques et faisant d’eux les plus anciens restes d’activités techniques diversifiées. Cette étape de reconnaissance acquise, nous entrons dans une nouvelle étape qui consiste à comprendre les niveaux de technicité présents et essayer de façon indirecte de projeter ces objets dans des lignées techniques qui iront tout à la fois aux marges des débuts et des interfaces avec les techniques du monde animal et dans l’autre sens aux marges de la naissance de nouveaux phénomènes techniques, comme les phénomènes bifaciaux, ou au contraire le choix du non-bifacial. Nous voyons que cet axe de l’ancien nous projette, encore une fois dans le monde technique des commencements et de l’invention de nouveaux outils, porteurs eux-mêmes de nouvelles inventions.
Les premiers peuplements Europe, Afrique, Asie
Cette thématique des premiers peuplements s’impose à notre équipe, car elle aborde le problème des débuts, des interfaces entre le « Pré-humain et l’Humain ». Si nous avons travaillé un temps en Afrique de l’Est comme tout un chacun, nous nous sommes maintenant focalisés sur deux zones distinctes, la France et la Chine. Presque dépourvue de restes fossiles humains ou pré-humains, la recherche sur ces périodes est parsemée de nombreuses difficultés. Ce qui paraît d’une évidence non discutée en Afrique de l’Est, parce qu’il y a de nombreux fossiles, ne l’est plus en France et en Asie (un seul reste à Longgupo), car ces restes y font défaut. Cela doit fortement nous interroger sur notre façon de percevoir le fait technique. La preuve d’une action technique quelle qu’elle soit doit être fournie par l’analyse de l’objet, de l’intérieur de l’objet et non de façon indirecte, extérieure à l’objet. Nous nous retrouvons ainsi au cœur de notre discipline de technologue, confronté à des inconnus majeurs que nous devons discerner, analyser et comparer à d’autres possibles issus de mécanismes de transformation naturelle ou autres. Cet ainsi, qu’aussi bien les sites de Lezignan (France) que de Longgupo (Chine) ont fait l’objet d’analyses croisées attestant du caractère anthropique des assemblages lithiques et faisant d’eux les plus anciens restes d’activités techniques diversifiées. Cette étape de reconnaissance acquise, nous entrons dans une nouvelle étape qui consiste à comprendre les niveaux de technicité présents et essayer de façon indirecte de projeter ces objets dans des lignées techniques qui iront tout à la fois aux marges des débuts et des interfaces avec les techniques du monde animal et dans l’autre sens aux marges de la naissance de nouveaux phénomènes techniques, comme les phénomènes bifaciaux, ou au contraire le choix du non-bifacial. Nous voyons que cet axe de l’ancien nous projette, encore une fois dans le monde technique des commencements et de l’invention de nouveaux outils, porteurs eux-mêmes de nouvelles inventions.
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