Glyptique du monde iranien : Sceaux-cylindres et empreintes (IVème-IIème millénaires av. J.-C.)

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Les recherche doctorales de Clélia Paladre cherchent à définir la production matérielle au cours du temps du sceaux-cylindre et empreintes qui en découlent, au sein du monde iranien, depuis sa création à la fin du  IVème millénaire avant notre ère jusqu’au tournant culturel du IIème. Elle vise également à la reconstitution des imaginaires culturels et des contextes politiques, économiques  et  sociétaux  à  travers  trois  niveaux  d’analyses :  iconographique,  typographique  et contextuel/fonctionnel.

 

Les travaux anciens ont mis en évidence une vision bipartite du monde iranien entre les plaines  et  les  montagnes.  Toutefois,  aujourd’hui,  de  nouvelles  découvertes  viennent  totalement remettre en question cette vision des choses. La plus importante reste celle de Konard Sandal en Iran du Sud Est, qui vient totalement révolutionner les écrits. Il n’existerait non pas deux foyers, mais une multitude répartie sur l’ensemble du monde iranien. La même remise en question peut être appliquée aux différents styles glyptiques définis par les chercheurs. Ces styles ont servi à la définition des cultures présentes en Iran, mais qu’advient-il d’eux à la lumière de ces nouvelles découvertes ?

 

Cette étude se veut complète, multipliant les niveaux de compréhension et d’analyse. Tout d’abord, à l’échelle d’une production artisanale avec la définition de groupes et de styles. Mais également, à l’échelle d’une société avec l’iconographie et la production comme reflets des cultures. Et enfin, à l’échelle régionale et supra-régionale avec la définition de réalités socio-culturelles et politiques mais également économiques et commerciales à travers le temps.

 

Ce sujet, à vocation synthétique et analytique apportera un regard nouveau sur des données déjà étudiées et permettra également l’apport de connaissances nouvelles grâce à l’étude de documents inédits ou oubliés. Cela permettra de mener à bien une approche novatrice mêlant Histoire de l’Art et Archéologie,  dans  une  volonté  de  compréhension  globale  de  la  production  glyptique  et  des phénomènes qui y sont liés, pendant une période clé et pourtant toujours mystérieuse de l’antiquité iranienne.


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