Mari : le Temple d’Ishtar revisité

image_pdfimage_print

En 2014, l’exposition Voués à Ishtar, commémorant le 80e anniversaire de la découverte de Mari à l’Institut du monde arabe (Paris), a mis en évidence que l’avancement général des recherches archéologiques imposait un réexamen de certains résultats anciens.

L’ouvrage à paraître Mari, le temple d’Ishtar revisité présentera une nouvelle analyse du temple d’Ishtar de Mari, qui portera essentiellement sur la stratigraphie (revue en particulier à la lumière de « l’infrastructure urbaine compartimentée ») et sur les connaissances renouvelées de l’architecture à partir des recherches récentes, en particulier dans le domaine des temples.

Cette dernière approche permet d’établir qu’il n’y a que deux temples d’Ishtar et non pas trois : le premier, daté de la fondation de la Ville II, et le second qui est une refondation à l’époque de la reconstruction de la Ville III après la destruction de la ville (par Naram Sin plutôt que par Sargon malgré l’opinion communément admise). Quant aux caractéristiques architecturales, jusque là inexplorées, elles sont à la fois inédites et d’un très grand intérêt, puisqu’elles mettent en évidence la présence de deux sanctuaires (deux Lieux Très Saints et Lieux Saints juxtaposés) et d’un secteur d’habitat des prêtres équipé d’un bâtiment de plan tripartite à l’étage.

Restitution axonométrique du temple d’Ishtar dans son contexte urbain, adossé à l’enceinte intérieure près de la porte occidentale de la ville et bordé par le quartier commerçant dit du Souk. (© J.-Cl. Margueron, dessin N. Park 2016).


Dans le même programme :