Mari et le Moyen-Euphrate aux 3ème et 2ème millénaire : Aspects philologiques

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Responsable : Camille Lecompte

Bien qu’elle représente un corpus limité en quantité, la documentation textuelle venant de Mari et datant de l’époque dite de la Ville 2, soit approximativement contemporaine des cités sumériennes et de l’essor d’Ebla, s’avère essentielle pour cerner l’histoire de la métropole de l’Euphrate qui formait alors un puissant royaume. Les recherches portent, depuis 2009, plus particulièrement sur l’apport des inscriptions votives, celles gravées sur les objets offerts à des temples, principalement des statues, dont quatre nouveaux exemplaires venant du temple de Bēl-mātim ont été édités et ajoutés au corpus déjà connu d’environ une quarantaine d’effigies et de vases inscrits. Il s’agit d’évaluer les informations historiques, religieuses et culturelles de ces inscriptions, mais également de les confronter à leur contexte et à l’analyse stylistique des statues. Dans cette perspective, les tablettes administratives de la Ville 2, peu nombreuses comparées à celles d’Ebla, sont prises en compte pour leur contribution à l’étude de la société de Mari. Plus globalement, la comparaison de ces informations avec celles des riches archives d’Ebla et de la documentation du sud de la Mésopotamie permet de reconstruire l’histoire de la cité de Mari, de la Syrie et de la Haute-Mésopotamie.

Productions récentes
  • Butterlin, P. et Lecompte, C. 2014, Mari ni est ni ouest et les statuettes de la cachette du temple du Seigneur du Pays, in : P. Butterlin et al. (éds.) : Mari ni est ni ouest, Suppléments Syria, 605-628
  • Cluzan, S. et Lecompte, C. 2014, Le nu-banda Ebih-Il, nouvelles perspectives historiques, in: P. Butterlin et al. (éds.) : Mari ni est ni ouest, Suppléments Syria, 629-674
  • Lecompte, C. 2015, Le sanctuaire du Seigneur du Pays, les temples et le palais à Mari au IIIème millénaire : Apport des inscriptions lapidaires, Cahiers des Thèmes Transversaux ArScAn 2013-2014 22, 131-137

Statue d’Ebih-il, musée du Louvre

Copie par l’auteur de l’inscription d’Ebih-il


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