La cornaline au Proche-Orient ancien : analyse technologique et approche comparée

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Responsable: François Debrabant

Au Proche-Orient ancien, différentes pierres sont utilisées pour la production de parures. Parmi celles-ci, la cornaline est régulièrement attestée sur les sites de l’âge du bronze et de l’âge du fer au Caucase, en Iran comme au Levant.

En utilisant les méthodologies développées dans d’autres aires culturelles, il est possible d’étudier ce matériau dans ces trois régions. En plus de la classification typologique, cette démarche combine des observations technologiques et tracéologiques. L’objectif est notamment de restituer les différentes étapes de la chaîne opératoire. Par ailleurs une confrontation des données avec celles issues de collections mésopotamiennes, égyptiennes et harappéennes permet de déterminer les possibles sources d’approvisionnement.

L’observation de ces parures sur le plan chronologique permet aussi de compléter les connaissances sur l’évolution des réseaux d’échanges longues distances entre ces sociétés du Proche-Orient.

Enfin, l’usage social du matériau est interrogé à travers l’étude du contexte funéraire des détenteurs de ces parures mise en relation avec les études anthropologiques disponibles.

Institutions associées
  • Musée d’Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye
  • Musée du Cinquantenaire de Bruxelles
  • British Museum de Londres
  • Musée d’Histoire Nationale de Bakou
Projet associé

Parures du sud Caucase en cornaline, jaspe rouge et agate, collection de Morgan, département d’archéologie Musée d’Archéologie Nationale. Copyright : Debrabant – MAN Copyright : Debrabant – MAN


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