Ce projet est axé sur l’ouverture de nouvelles fouilles et prospections dans la zone de Shiyah, située entre Sur et Ra’s al-Hadd. Des prospections menées par le passé dans le cadre du Joint Hadd Project (J. Giraud) indiquent la présence de près de 450 tombes collectives monumentales de l’âge du Bronze (3100-2000 BCE) ainsi que des occupations datées du Néolithique à la période moderne. Les nombreuses sépultures représentées suggèrent une occupation intense de la zone, sur une longue durée ; celle-ci pourrait être liée au développement des réseaux d’échanges et à l’intensification de la structuration territoriale au cours du 3e millénaire BCE. Les nouvelles recherches incluent la fouille de tombes (O. Munoz) et de vestiges d’habitat (V. Azzarà), la prospection aérienne par drone (R. Hautefort), et exploitent les nouvelles techniques d’imagerie numérique pour la détection, l’analyse spatiale et l’enregistrement des données sur le terrain (modélisation 3D du paysage, agencement des vestiges architecturaux et distribution spatiale des assemblages, stratigraphie, …). Les technologies numériques seront également mises à contribution pour la diffusion et la valorisation des résultats.
Ce programme, qui a démarré en 2016, est conduit en collaboration avec plusieurs partenaires : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Université Paris 10, l’Université de Bologne, Université de Chicago, le Labex les passés dans le présent, le CNRS (UMR 7041 ArScAn, 7209 Archéozoologie et archéobotanique), l’Institut des Déserts et des Steppes, le Ministère du Patrimoine et de la Culture et le Musée national du Sultanat d’Oman.
Shiyah : Archaeology and Digital Imagery in Oman (ADIO) Project
Ce projet est axé sur l’ouverture de nouvelles fouilles et prospections dans la zone de Shiyah, située entre Sur et Ra’s al-Hadd. Des prospections menées par le passé dans le cadre du Joint Hadd Project (J. Giraud) indiquent la présence de près de 450 tombes collectives monumentales de l’âge du Bronze (3100-2000 BCE) ainsi que des occupations datées du Néolithique à la période moderne. Les nombreuses sépultures représentées suggèrent une occupation intense de la zone, sur une longue durée ; celle-ci pourrait être liée au développement des réseaux d’échanges et à l’intensification de la structuration territoriale au cours du 3e millénaire BCE. Les nouvelles recherches incluent la fouille de tombes (O. Munoz) et de vestiges d’habitat (V. Azzarà), la prospection aérienne par drone (R. Hautefort), et exploitent les nouvelles techniques d’imagerie numérique pour la détection, l’analyse spatiale et l’enregistrement des données sur le terrain (modélisation 3D du paysage, agencement des vestiges architecturaux et distribution spatiale des assemblages, stratigraphie, …). Les technologies numériques seront également mises à contribution pour la diffusion et la valorisation des résultats.
Ce programme, qui a démarré en 2016, est conduit en collaboration avec plusieurs partenaires : Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Université Paris 10, l’Université de Bologne, Université de Chicago, le Labex les passés dans le présent, le CNRS (UMR 7041 ArScAn, 7209 Archéozoologie et archéobotanique), l’Institut des Déserts et des Steppes, le Ministère du Patrimoine et de la Culture et le Musée national du Sultanat d’Oman.
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