Textes, histoire et monuments de l’Antiquité au Moyen Âge
THEMAM
L’équipe « Textes, histoire et monuments, de l’Antiquité au Moyen Âge » (THEMAM) est l’une des composantes de l’UMR 7041 « Archéologie et sciences de l’Antiquité » (ArScAn). Elle est installée dans la Maison de l’archéologie et de l’ethnologie (MAE).
THEMAM étudie les évolutions et les continuités culturelles du monde méditerranéen et des régions limitrophes, principalement au cours du Ier millénaire avant notre ère et du Ier millénaire de notre ère. Du point de vue de la thématique, l’époque considérée est celle où la Méditerranée se constitue, puis se disloque comme ensemble culturel homogène. Les colonisations phénicienne et grecque, puis les conquêtes macédoniennes et romaines, et enfin l’extension du christianisme ont progressivement unifié le monde méditerranéen. Ceci a eu des conséquences sur les sociétés extérieures (Europe, Moyen-Orient, qui sont à considérer comme limitrophes et non comme périphériques) qui ont dû prendre en compte l’existence de ces modèles. Cela a entraîné leur évolution et leur renforcement interne, ce qui leur a permis ensuite de jouer un rôle décisif dans l’espace méditerranéen (Germains, Arabes), et modifié l’espace de civilisation commune qui s’est ensuite progressivement disloqué en trois blocs, héritiers de l’héritage antique : l’Occident, Byzance et l’Islam. Du point de vue des sources, la situation est préarchivistique, et les méthodes de la recherche historique ne diffèrent pas entre l’Antiquité et le Haut Moyen Âge. Les sources, et en particulier les sources textuelles, tant littéraires (grâce au développement des cultures de l’alphabet et des « religions du livre ») qu’épigraphiques (du fait de l’existence de la vie civique) sont abondantes. Mais l’absence d’archives importantes rend indispensable l’interdisciplinarité et le recours à l’archéologie. En effet, pris isolément, les textes et les objets ne délivrent que des informations partielles et tronquées, qu’il s’agit d’ajuster, afin de parvenir, dans la mesure du possible, à une continuité ou à une complémentarité documentaire.
L’objectif de l’équipe ArScAn-THEMAM est plus particulièrement d’analyser sur la longue durée les persistances, les réorganisations et les transformations des systèmes de représentations du monde et de l’humain, tels qu’ils se manifestent dans les textes, les monuments et les images. La finalité de cette démarche est de réfléchir sur des dynamiques culturelles de grande ampleur, en particulier sur la genèse et la transformation des civilisations hellénique, romaine de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge, et sur l’intégration et la participation des cultures régionales ou périphériques à ces grands ensembles. L’équipe ArScAn-THEMAM fonde donc sa cohésion sur l’étude historique diachronique des transmissions culturelles – transformations et ruptures, créations et continuités – à travers textes et monuments, de la Grèce archaïque jusqu’au Moyen Âge. Elle se caractérise par une forte interdisciplinarité : la présence d’historiens, de philologues, d’historiens de l’art et d’archéologues permet de confronter toutes les sources disponibles de manière complémentaire : textes (littéraires et épigraphiques), images (mosaïques, peintures, enluminures, sculptures, numismatique) et monuments (l’archéologie du bâti, qui n’est pas exclusivement urbaine).
Textes, histoire et monuments
de l’Antiquité au Moyen Âge
THEMAM
L’équipe « Textes, histoire et monuments, de l’Antiquité au Moyen Âge » (THEMAM) est l’une des composantes de l’UMR 7041 « Archéologie et sciences de l’Antiquité » (ArScAn). Elle est installée dans la Maison de l’archéologie et de l’ethnologie (MAE).
THEMAM étudie les évolutions et les continuités culturelles du monde méditerranéen et des régions limitrophes, principalement au cours du Ier millénaire avant notre ère et du Ier millénaire de notre ère. Du point de vue de la thématique, l’époque considérée est celle où la Méditerranée se constitue, puis se disloque comme ensemble culturel homogène. Les colonisations phénicienne et grecque, puis les conquêtes macédoniennes et romaines, et enfin l’extension du christianisme ont progressivement unifié le monde méditerranéen. Ceci a eu des conséquences sur les sociétés extérieures (Europe, Moyen-Orient, qui sont à considérer comme limitrophes et non comme périphériques) qui ont dû prendre en compte l’existence de ces modèles. Cela a entraîné leur évolution et leur renforcement interne, ce qui leur a permis ensuite de jouer un rôle décisif dans l’espace méditerranéen (Germains, Arabes), et modifié l’espace de civilisation commune qui s’est ensuite progressivement disloqué en trois blocs, héritiers de l’héritage antique : l’Occident, Byzance et l’Islam. Du point de vue des sources, la situation est préarchivistique, et les méthodes de la recherche historique ne diffèrent pas entre l’Antiquité et le Haut Moyen Âge. Les sources, et en particulier les sources textuelles, tant littéraires (grâce au développement des cultures de l’alphabet et des « religions du livre ») qu’épigraphiques (du fait de l’existence de la vie civique) sont abondantes. Mais l’absence d’archives importantes rend indispensable l’interdisciplinarité et le recours à l’archéologie. En effet, pris isolément, les textes et les objets ne délivrent que des informations partielles et tronquées, qu’il s’agit d’ajuster, afin de parvenir, dans la mesure du possible, à une continuité ou à une complémentarité documentaire.
L’objectif de l’équipe ArScAn-THEMAM est plus particulièrement d’analyser sur la longue durée les persistances, les réorganisations et les transformations des systèmes de représentations du monde et de l’humain, tels qu’ils se manifestent dans les textes, les monuments et les images. La finalité de cette démarche est de réfléchir sur des dynamiques culturelles de grande ampleur, en particulier sur la genèse et la transformation des civilisations hellénique, romaine de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge, et sur l’intégration et la participation des cultures régionales ou périphériques à ces grands ensembles. L’équipe ArScAn-THEMAM fonde donc sa cohésion sur l’étude historique diachronique des transmissions culturelles – transformations et ruptures, créations et continuités – à travers textes et monuments, de la Grèce archaïque jusqu’au Moyen Âge. Elle se caractérise par une forte interdisciplinarité : la présence d’historiens, de philologues, d’historiens de l’art et d’archéologues permet de confronter toutes les sources disponibles de manière complémentaire : textes (littéraires et épigraphiques), images (mosaïques, peintures, enluminures, sculptures, numismatique) et monuments (l’archéologie du bâti, qui n’est pas exclusivement urbaine).