ArScAn et le LabEx « Dynamiques Territoriales et Spatiales »

Le Laboratoire d’Excellence Dynamiques Territoriales et Spatiales (DynamiTe) est un dispositif de soutien à la recherche de haut niveau créé en 2012. Il regroupe des chercheurs et ingénieurs appartenant à plusieurs laboratoires parisiens et travaillant sur les questions d’environnement et de territoire, vus sous différents angles (structuration, ressources naturelles, exploitation, modifications apportées par l’homme, retombées sociales, etc.) et à différentes époques (passé, présent, futur).

Le LabEx DynamiTe est conçu comme une sorte de fédération de laboratoires permettant de créer des liens souples mais solides entre chercheurs, sous la forme de Groupes de Travail. Chaque Groupe de Travail a ses propres responsables et membres, même si un chercheur (permanent ou non, à partir du niveau de doctorant) peut être membre de plusieurs GT selon l’ampleur de ses intérêts.

L’UMR ArScAn est partenaire de trois Groupes de Travail :

Les activités du groupe sont structurées autour de trois axes principaux :

  1. la notion de territoires dans le passé (depuis la Préhistoire jusqu’au Moyen âge) et la gestion des ressources sur le court, moyen et long terme ;
  2. le rôle des changements environnementaux locaux, régionaux et supra-régionaux sur l’évolution des sociétés passées, notamment en période de crises ;
  3. l’usage de paléo-indicateurs pour l’enregistrement de ces changements.

Ses terrains couvrent la plus grande partie de l’Europe (avec un pôle fort évidemment en France, mais aussi en Grèce et dans les Balkans), ainsi que plusieurs points en Asie (Anatolie, Proche Orient), en Afrique occidentale et en Amérique.
Ce groupe est le seul à associer quatre laboratoires, dont trois laboratoires d’archéologie basés à la MAE (ArScAn, Archéologie des Amériques, et Trajectoires) ; le quatrième est le Laboratoire de Géographie Physique, basé à Meudon. Il compte – en janvier 2017 – plus de soixante-dix membres.
Responsables : Catherine Kuzucuoglu (géographe, LGP) et Zoï Tsirtsoni (archéologue, ArScAn).

L’objectif est de croiser les connaissances et savoir-faire de géographes, historiens, archéologues et mathématiciens pour décrire, conceptualiser et modéliser les dynamiques du peuplement sur le temps long dans leurs expressions spatiales et leurs rythmes temporels. Il s’agit de travailler sur les concepts relatifs aux régularités de formes d’habiter et de leur évolution, à la mise en réseau des territoires des populations, à la co-évolution homme/milieu des trajectoires de ces territoires.
Responsables : Patrice Brun (archéologue, ArScAn), Marie-Vic Ozouf-Marignier (historienne, CRH) et Lena Sanders (géographe, UMR Géographie-Cités).

Le but de ce Groupe de Travail est d’évaluer l’importance des modifications intervenues dans les modes de construction de la spatialité dans les sociétés anciennes. Il s’agit d’appréhender comment ce qui est vu comme un cadre territorial immuable est en réalité un produit modifié à de très nombreuses reprises et en fonction de logiques variables, complémentaires ou concurrentes. Pour cela, le Groupe de Travail entend comprendre comment les repères qui jalonnent un espace, localement ou dans son ensemble, et le caractérisent comme territoire, ont été investis de cette fonction à travers le temps, ont interagi avec l’ensemble et ont pu voir leur fonction évoluer dans des contextes changeants.
Responsables : Francis Joannès (archéologue, ArScAn) et François de Polignac (historien, ANHIMA).

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