La Mésopotamie. De Gilgamesh à Artaban

La Mésopotamie. De Gilgamesh à Artaban (3 300 av. J.-C. – 120 av. J.-C.)
Francis Joannès

Bertrand Lafont
Aline Tenu
Philipe Clancier

Entre désert aride et riches vallées fluviales, se sont développés des civilisations brillantes et ouvertes.

Au tout début du IIIe millénaire avant notre ère, les Sumériens y ont inventé l’écriture cunéiforme, l’agriculture céréalière irriguée, la civilisation urbaine autour de vastes palais ainsi que les premières formes de l’État. Par la suite, alors que les caravanes des marchands allant de l’Anatolie jusqu’à la vallée de l’Indus dessinent les routes commerciales et transportent métaux et produits précieux, les rois font mettre par écrit la législation, établir les règles de la comptabilité publique et de la diplomatie…

Au tournant du Ier millénaire, la Mésopotamie est le centre de gravité de grands empires : assyrien, babylonien, puis perse achéménide. Leurs capitales ont laissé des vestiges impressionnants et l’activité de leurs scribes nous a transmis l’essentiel de leur tradition écrite, associant les Annales royales assyriennes, l’Épopée de Gilgamesh ou l’astrologie mésopotamienne…

Depuis la redécouverte, au milieu du XIXe siècle, des restes architecturaux de cette civilisation et le déchiffrement de milliers de textes cunéiformes, les historiens ont pu reconstituer l’essentiel des événements qui ont scandé 3000 ans de l’histoire du Proche-Orient mésopotamien.

Cet ouvrage a pour ambition de présenter, sur la longue durée, une vision des lieux et des acteurs de cette histoire, de mettre en évidence l’inventivité de leurs réalisations et l’importance de l’héritage matériel et culturel qu’ils nous ont laissé.