Mission Liban

La Mission Liban repose sur l’étude de trois sites :

  • ARDEH : co-direction libano-française en cours de constitution (dir. H. Charaf, Université libanaise, et M. Sauvage, CNRS, USR 3225 MAE et UMR 7041 ArScAn-VEPMO, Nanterre)

Ardeh : le tell vu de l’ouest

  • ENFEH : mission d’étude et participation à la publication en cours (dir. N. Panayot-Haroun, université de Balamand, dir. de la participation française M. Sauvage)

Enfeh : vue du fossé est

  • TELL ARQA : fouille terminée, études en cours (dir. J.-P. Thalmann)

Tell Arqa

Responsable : Martin Sauvage

Participants, partie française : Michel al-Maqdissi (Musée du Louvre), Paul Courbon (IGN ER), Daniel Etienne (EVEA), Xavier Faivre (ArScAn-HAROC), Guillaume Gernez (ArScAn-VEPMO), Amaury Havé (ArScAn-VEPMO), Eva Ishaq (Université de Varsovie), Mathilde Jean (ArScAn-VEPMO), Dominique Parayre (ArScAn-VEPMO), Ibrahim Shaddoud (université d’Aix-en-Provence), Jean-Paul Thalmann (ArScAn-HAROC honoraire)

Responsables et participants, partie libanaise : Hanan Charaf (université libanaise), Anis Chaaya (université libanaise), Nadine Panayot-Haroun (université de Balamand)

Ces programmes, initiés dès août 2011 par D. Parayre au lendemain de la fermeture de la Syrie, visaient à la fois à rebâtir un projet de recherche et à offrir aux étudiants un nouveau terrain où s’initier à l’archéologie levantine. Nous avons d’abord participé aux travaux libanais d’Enfeh (2013-2017, dir. N. Panayot-Haroun, université de Balamand), puis à partir de 2016 une collaboration libano-française a été créée pour l’étude du site d’Ardeh (co-direction en cours de constitution : H. Charaf, Université libanaise et M. Sauvage). Enfin la gestion financière des études pour la publication d’Arqa (dir. J.-P. Thalmann) a été rattachée au programme.

Sur le plan historique, les trois sites documentent l’Amurru, et ils sont mentionnés dans les archives d’Amarna respectivement sous les noms d’Irqata, Ambi et Ardata.

Dans une perspective globale multipériodes, la participation française cible les âges du Bronze. L’intérêt est double : permettre une approche comparative des faciès culturels dans une région très compartimentée comme tous les mondes méditerranéens, à l’échelle micro-régionale (comparer le littoral et l’arrière-pays proche) et à l’échelle macro-régionale (comparer le Levant côtier et le Levant intérieur, notamment la vallée de l’Oronte) ; permettre une étude des interactions à l’œuvre entre ces espaces si divers, au cœur de régions « à la croisée des chemins » est-ouest et nord-sud.