Ouvrage d’Anne-Marie Guimier-Sorbets, renvoi au site du CEAlex
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https://www.cealex.org/publication/resurrection-in-alexandria/
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Les pratiques de la recherche en Archéologie à l’heure du numérique
L’évolution de la recherche d’information et de la publication de 1955 à nos jours
Par Virginie Fromageot-Laniepce
Parution dans la revue Archeologia e Calcolatori, Supplemento 12 (2019)
Editeur : All’Insegna del Giglio
248 pages – ISBN : 9788878149625 – 36 € (+frais de port)
Téléchargement du PDF : https://doi.org/10.19282/acs.12.2019
Le supplément 12 de » Archeologia e Calcolatori » est consacré à l’histoire de la recherche archéologique à l’ère numérique, avec une référence particulière à l’évolution de la documentation et de l’édition électronique de 1955 à nos jours. Dans la première partie de l’ouvrage, l’auteur, ingénieur de recherche au CNRS (Laboratoire Archéologies et Sciences de l’Antiquité (ArScAn) – équipe Archéologie du Monde grec et systèmes d’information), s’intéresse à l’histoire des applications en France dans la seconde moitié du XXe siècle, à partir des premières expérimentations de classification et d’automatisation de l’analyse des documents, qui ont conduit à la création de bases de données archéologiques. La deuxième partie du volume examine le développement de l’édition numérique en archéologie, avec une référence particulière aux changements induits par l’avènement d’Internet et le mouvement de l’Open Access. À travers une évaluation minutieuse des sites de référence pour la diffusion des monographies et des revues, l’analyse se concentre sur les différentes politiques de numérisation et de diffusion en ligne des publications archéologiques. Les résultats de cette enquête systématique proposent une série d’idées intéressantes pour mieux comprendre et satisfaire les besoins de la communauté archéologique.
Cet ouvrage est tiré de la thèse soutenue le 29 novembre 2018 sous la direction d’Anne-Marie Guimier-Sorbets, dans le cadre du Laboratoire Archéologies et Sciences de l’Antiquité (ArScAn UMR 7041) et de l’École doctorale 395 « Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent » de l’Université Paris Nanterre.
Website (https://www.kermes-restauro.it ; Kermes 101-102)
Titre en français : L’Éclat et son effacement dans les sociétés anciennes et contemporaines : ses mots, ses gestes et ses scénographies
Dossier du numéro 101/102 de la revue Kermes, juin 2016.
Entre décembre 1861 et janvier 1863, Edmond Duthoit, jeune architecte amiénois de 24 ans, recommandé par Viollet-le-Duc, participa à une mission d’exploration en Orient sous l’autorité de Melchior de Vogüé. Il fit escale à La Valette, Alexandrie, parcourut le Liban, Chypre, la Palestine, la Syrie du Nord, visita Athènes, Messine et Palerme. En 1865, il repartit pour l’Empire ottoman chargé de mission par Napoléon III : Constantinople, Chypre à nouveau, Assos en Troade, sont ses étapes principales. Quelques années plus tard, en 1872, il fut envoyé, toujours sur recommandation de Viollet-le-Duc, en Algérie, à Tlemcen notamment, pour dessiner les monuments arabes. Jusqu’à sa mort en 1889, chaque année, il retourna en Afrique du Nord pour assurer l’enregistrement, la restauration, la préservation des monuments.
La correspondance qu’il adressa à sa famille pendant ces périples est presque intégralement conservée, de même qu’un nombre considérable de dessins qui illustrent étroitement les descriptions de paysages, les aventures des déplacements en bateau, en train, à pied, en diligence, à cheval, les récits des fêtes, la peinture des vêtements, des gestes quotidiens, tout ce qu’il voit, ce qu’il ressent, ce qui l’enthousiasme.
Ces lettres dépourvues de tout artifice, pleines de vivacité et souvent d’humour, débordantes de vie et d’énergie, constituent un témoignage d’autant plus exceptionnel que leur sont associés les dessins qu’Edmond Duthoit lui-même réalisa sur le terrain. Plus que des relevés techniques, ce sont des scènes de rues, des croquis d’animaux, ses compagnons de voyages et de travail, les peuples aux modes d’existence immuables, les monuments délaissés et les villes enfouies.