Histoire, épistémologie et valorisation

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Responsable de l’historiographie et de l’épistémologie : Sophie A. de Beaune
Responsables de la valorisation : Isabelle De Miranda, David Laporal, Jean-Luc Rieu 

Les recherches en historiographie ont donné lieu à un colloque sur l’actualité de la pensée de André Leroi-Gourhan (INHA, avril 2013). Les études en cours explorent les travaux de l’abbé Breuil, l’histoire de l’archéologie en Russie et en Europe centrale et la préhistoire dans les expositions universelles. En outre, les travaux autour des archives de Leroi-Gourhan se poursuivent, ainsi que l’encadrement des chercheurs consultant le fonds Leroi-Gourhan à la MAE, géré par un des membresde l’équipe.

Les travaux en épistémologie menés au sein de l’équipe visent à s’interroger sur le statut de la préhistoire par rapport aux autres sciences humaines. Outre de nombreuses publications, ce thème a donné lieu à deux colloques. Le premier traitait de ce que l’on peut dire de la répartition des tâches durant la Préhistoire (colloque UISPP, Burgos, sept. 2014). Le second, à visée pluridisciplinaire, concerne le régime épistémologique sous lequel fonctionnent l’archéologie, l’histoire et l’anthropologie (Ivry, mai 2017). La réflexion se poursuit sur les rapports entre la préhistoire et les autres sciences humaines. Par ailleurs, un séminaire d’échange avec Cambridge initié par Emmanuelle Honoré devrait débuter en 2017-2018 : il a pour objectif de faire dialoguer deux traditions de recherche distinctes mais complémentaires.

Portes ouvertes sur le site archéologique d’Etiolles © Arkéomédia

La recherche en valorisation a pour but de contribuer à l’amélioration des pratiques dans le domaine de la valorisation de l’archéologie notamment en travaillant à la définition des contours du métier de médiateur et en envisageant la médiation autrement que pour son seul pouvoir informatif et récréatif. La valorisation est entendue comme toute situation de transfert de résultats issus de la recherche au profit d’un tiers (incluant méthodes, outils d’analyse, compétences et savoir-faire spécifiques) ; tandis que la médiation est envisagée comme une approche de la valorisation qui se distingue des autres (expositions, sites internet, dispositifs numériques, publications, etc.) par l’interaction directe qu’elle implique entre patrimoine, médiateur et publics.

Les principaux axes de réflexion sont les enjeux et les effets de la valorisation de l’archéologie (programme de recherche ArchéoEduc en cours), et la professionnalisation du métier de médiateur.

Méthodes de recherche : revues de littérature, bibliographies raisonnées; enquêtes de terrains, captations vidéo, entretiens d’explicitations, outils d’évaluation. Des rencontres et des débats sont également organisés afin de nourrir les axes de réflexions et de développer un réseau de professionnels.

Formations et enseignements : Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne, Parcours du Master « Valorisation et médiation du patrimoine archéologique »

Formation initiale de médiation en archéologie : http://www.arkeomedia.fr/-Formations-

Membres de l’équipe impliqués dans ces projets : Michèle Ballinger, Sophie A. de Beaune, Fanny Bocquentin, Pierre Bodu, Hélène Djema, Émilie Dotte, Gaëlle Dumarçay, Oscar Fuentes, Nejma Goutas, Emmanuelle Honoré, Fiona Kildea, David Laporal, Mathieu Leroyer, Isabelle de Miranda, Michaela Polanska, Jean-Luc Rieu, François Rodriguez Loubet Catherine Schwab, Philippe Soulier, Jacques Tarrête, Julien Treuillot, Boris Valentin, François Valla.

Bibliographie indicative

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BEAUNE S. A. de. 2015. Reasoning processes in prehistoric art interpretation, in Bueno-Ramírez P. et Bahn P.G. (dir.), Prehistoric Art as Prehistoric Culture. Studies in Honour of Rodrigo de Balbín Behrmann, Oxford, Archaeopress Archaeology: 25-29.

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SOULIER P. 2017. André Leroi-Gourhan (1977-1986), un anthropologue encyclopédiste au 20ème siècle, Paris, CNRS Éditions.

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