Robinson Baudry

Robinson Baudry
Maître de conférences en histoire romaine à l’Université Paris Nanterre
Membre de l’UMR 7041 (équipe ESPRI)
Adresse professionnelle
MCF, Histoire romaine, Université Paris Nanterre
Contact: r.baudry@parisnanterre.fr

CV complet

1. Domaines thématiques :

- Comportements et représentations du patriciat et de la noblesse

- Prosopographie des élites

- Transition de la République au Principat

- Les élections : pratiques et représentations

- Discours généalogiques

2. Domaine géographique :

- Rome

Courte biographie :

- 1998 : Admission à l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud

- 2001 : Agrégation d’histoire

- 2008 : soutenance d’une thèse sur « Les patriciens à la fin de la République romaine et au début du Principat », sous la direction de Jean-Michel David (Université Paris 1 Sorbonne)

- 2009 : Prix Richelieu de la chancellerie des Universités.

Recherches:

Au-delà de la diversité des thèmes étudiés et des sources analysées, mes recherches ont en commun de chercher à concilier étude des réalités institutionnelles, des représentations et des comportements. J’ai ainsi écrit plusieurs articles sur la vie politique de la fin de la République et du début du Principat, qui croisent histoire politique, histoire sociale et histoire culturelle, en appréhendant le rôle des procédures, le poids des statuts sociaux et la place des normes et des représentations qui encadraient les conduites individuelles. Il en va ainsi d’une série d’articles que j’ai consacrés aux élections à la fin de la République.

Depuis ma thèse (en cours de publication), qui comporte un important volume prosopographique, fort de plus de 650 notices, je reste attaché à cette méthode, sans en méconnaître les limites. C’est pour améliorer ma connaissance de cette démarche, que j’anime, aux côtés de Sylvain Destephen, Bruno Dumézil et Karine Karila-Cohen un atelier consacré à la prosopographie. La première séance publique, qui s’est tenue le samedi 22 mai 2017, m’a donné l’occasion de présenter un bilan historiographique de l’utilisation de cette méthode dans les études d’histoire sociale et politique consacrées à la République et au début du Principat. C’est ce même intérêt pour la prosopographie qui m’a conduit à participer au programme Italia Picta, dirigé par Audrey Bertrand (Université de Marne-la-Vallée), Thibaud Lanfranchi (Université de Toulouse) et Ghislaine Stouder (Université de Poitiers), dans le cadre du quadriennal 2012-2016 de l’Ecole française de Rome, ainsi qu’au projet « Broughton augustéen » dirigé par Frédéric Hurlet, à partir de septembre 2017.

Dans le cadre d’un projet d’habilitation à diriger des recherches, je mène une recherche sur la préture de César aux Flaviens. Ce travail, qui s’appuiera sur un corpus prosopographique, analysera les conditions d’accès à la préture, le contenu de cette fonction et les représentations dont elle faisait l’objet.

 

LISTE DE PUBLICATIONS

DIRECTION D’OUVRAGES COLLECTIFS

[1] Baudry R. et Destephen S. (éds.), La société romaine et ses élites. Hommages à Élizabeth Deniaux, Paris, Picard, 2012.

[2] Baudry R. et Hurlet Fr. (éds), Le prestige à Rome à la fin de la République et au début du Principat, Paris, Colloques de la MAE, René Ginouvès, 13, 2016.

CONTRIBUTIONS A DES OUVRAGES COLLECTIFS

[3] « Les patriciens déchus : le cas de M. Aemilius Scaurus », dans Blandenet M., Chillet C. et Courrier C. (éds.), Figures de l’identité. Naissance et destin des modèles communautaires dans le monde romain, Lyon, ENS Éditions, 2010, p. 117-130.

[4] « Introduction » (avec Destephen S.), dans Baudry R. et Destephen S. (éds.), La société romaine et ses élites. Hommages à Élizabeth Deniaux, Paris, Picard, 2012, p. 9-16.

[5] « Mémoire familiale et identité aristocratique à la fin de la République », dans Baudry R. et Destephen S. (éds.), La société romaine et ses élites. Hommages à Élizabeth Deniaux, Paris, Picard, 2012, p. 121-128.

[6] « Stéréotypes et défaites électorales à la fin de la République romaine », dans Ménard H. et Courrier C. (éds.), Miroir des autres, reflet de soi (2) : Stéréotypes, politique et société dans le monde occidental (de l’Antiquité romaine à l’époque contemporaine), Paris, Michel Houdiard éditeur, 2013, p. 117-143.

[7] « Statut patricien et rang sénatorial à la fin de la République et au début du Principat », dans Caldelli M.-L. et Gregori G. L. (éds.), Epigrafia e ordine senatorio, 30 anni dopo, Rome, Edizioni Quasar, 2014, p. 59-72.

[8] « Élections et légitimité, à travers l’analyse des contentiones dignitatis », dans De Vido S. (éd.), Poteri e leggitimità nel mondo antico. Da Nanterre a Venezia in memoria di Pierre Carlier, Venise, Edizioni Ca’ Foscari, 2014, p. 137-155 (http://virgo.unive.it/ecf- workflow/upload_pdf/Antichistica_4.pdf).

[9] « Les hommes nouveaux à la fin de la République romaine. Naissance d’un modèle », dans Musset B. (éd.), Hommes nouveaux et femmes nouvelles de l’Antiquité au XXe siècle, Rennes, PUR, 2015, p. 23-36.

[10] « Introduction » (avec Hurlet Fr. et Rivoal I.), dans Baudry R. et Hurlet Fr. (éds), Le prestige à Rome à la fin de la République et au début du Principat, Paris, Colloques de la MAE, René Ginouvès, 13, 2016, p. 9-17.

[11] « Prestige et prêtrises patriciennes (fin de la République et début du Principat) », dans Baudry R. et Hurlet Fr. (éds), Le prestige à Rome à la fin de la République et au début du Principat, Paris, Colloques de la MAE, René Ginouvès, 13, 2016, p. 39-51.

[12] «Le Sénat et la norme. Les normes relatives au choix des témoins des sénatus- consultes », dans Itgenshorst T. et Le Doze Ph. (éds.), La norme sous la République et le Haut-Empire romains, Bordeaux, Ausonius, p. 319-331.

CONTRIBUTIONS PUBLIEES DANS DES REVUES
[13] « Définir l’identité » (avec Juchs J.-Ph.), dans Hypothèses, 10, 2006, p. 155-167.

[14] « Patriciens et nobles à Rome. D’une identité à l’autre ? », dans Hypothèses, 10, 2006, p. 169-178.

[15] « La dénomination des adoptés à la fin de la République romaine, décodification d’une pratique sociale ? », dans Dialogues d’Histoire Ancienne, 42/2, 2016, p. 85-101.

[16] « Les familles de l’aristocratie romaine », Pallas, H.S., 2017, p. 209-226.

CONTRIBUTION A PARAÎTRE

[17] « Le rôle du président des comices et la question du contrôle aristocratique des élections romaines », dans Barat R., Hollard V., Le Digol Chr., Voilliot Chr. (éds.), Histoire(s) d’élection(s). Représentations et usages du vote. Regards croisés entre sciences historiques et sciences politiques, Paris, Éditions du CNRS.

[18] « Honneur et déshonneur à l’épreuve des défaites électorales. L’exemple de Caton d’Utique », dans Badel Chr. et Fernoux H. (éds.), Honneur et dignité dans le monde antique.

[19] « Les pratiques adoptives lors du dernier siècle de la République », Topoi.

CONTRIBUTIONS A VOCATION DIDACTIQUE

[20] « L’aristocratie romaine (70 avant J.-C. – 73 après J.-C.) », dans Guilhembet J.-P. et Roman Y. (éds.), Le monde romain de 70 avant J.-C. à 73 après J.-C., Paris, Ellipses, 2014, p. 110-118.

[21] « Le concept de citoyenneté », dans Textes et Documents pour la Classe, 1092, 15 mars 2015, p. 16-17.

[22] «Les stratégies familiales de Scipion Émilien (Polybe, Histoire, XXXI, 25, 9-28, 11) », dans dans Guilhembet J.-P., Parmentier E. et Roman Y. (éds.), Famille et société dans le monde grec et en Italie, Ellipses, 2017.

COMPTES-RENDUS

Rosillo López C, La corruption à la fin de la République romaine (IIe-Ier s. av. J.-C.), Stuttgart, 2010, dans Revue de Philologie, 83/2, 2009, p. 353-354.

Hurlet Fr. et Mineo (éds.), Le Principat d’Auguste. Réalités et représentations du pouvoir. Autour de la Res publica restituta, Rennes, 2009, dans Revue de Philologie, 83/2, 2009, p. 355-357.

Flamerie de La Chapelle G., Clementia. Recherches sur la notion de clémence à Rome, du début du Ier a. C. à la mort d’Auguste, Bordeaux, 2011, dans Revue de Philologie, 84/2, 2010, p. 374-375.