Séminaire Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie. Séance 7.

Séminaire Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie.

Séance 7, le lundi 13 juin de 17h00 à 19h00, à l’École Normale Supérieure, 

Salle Assia Djebar, Bâtiment Jaurès, 29 rue d’Ulm, 75005 Paris (RDC, à gauche de l’escalier)

Nous aurons le plaisir d’écouter :

Christophe Vendries, Professeur d’histoire romaine à l’Université de Rennes 2, LAHM, Creaah (UMR6566)

« Image d’un animal des confins dans l’iconographie romaine: l’exemple du rhinocéros »

 

Présentation générale du séminaire :

Le but de ce séminaire est de réfléchir en commun sur les questions de méthode spécifiques que peut poser l’étude de l’iconographie animale ; ces questions de méthode se laisseront difficilement séparer de considérations historiographiques.

Les images d’animaux constituent un ample ensemble documentaire, présent sur différents supports et remplissant des fonctions multiples. Produites dans des contextes chronologiques et culturels variés, ces représentations ont été soumises à des lectures et à des analyses relevant de méthodes et de traditions d’étude différentes. Cette diversité d’approches s’explique également par le fait que les représentations animales peuvent être étudiées à partir d’horizons disciplinaires différents (histoire, histoire de l’art, philologie, anthropologie, archéologie et archéozoologie). Le but du séminaire est d’organiser le dialogue entre disciplines et spécialités d’étude autour de la figure de l’animal et des problèmes de représentation que ce dernier ne manque pas de poser.

Pour fournir un cadre sommaire à la discussion, on peut rappeler certaines des grandes questions qui sont liées à l’iconographie animale :

– représenter ou non les animaux : un choix culturel

– le statut anthropologique des images et des artefacts qui leur servent de support

– le choix des animaux représentés : composition du répertoire iconographique et sélection du bestiaire (la perspective peut être synchronique comme diachronique)

– la place de l’animal dans l’image : dans quel contexte et dans quel type d’image représente-t-on une figure animale ? quelle est la fonction de la figure animale dans l’image, quel est son statut ? est-elle reléguée au rang de motif, ou occupe-t-elle une place hiérarchiquement centrale ? est-il légitime d’isoler les représentations animales ? quelle est l’unité pertinente pour l’analyse iconographique ?

– les voies de la représentation des animaux : comment un animal est-il représenté ? quels sont les traits retenus qui permettent son identification, et à quel niveau taxonomique ? quelles sont les habitudes et les conventions iconographiques de la représentation des animaux dans une société donnée, ou plus précisément sur tel ou tel objet, dans tel ou tel type de contexte ? quels sont les modèles, comment circulent-ils ? quelles sont les modes figuratives, comment évoluent-elles ? les animaux sont-ils représentés de façon « réaliste » et naturaliste ?

– est-il pertinent de concevoir un ou des outils collaboratifs entre disciplines et traditions d’étude pour aider à l’analyse des images d’animaux ? quelle forme pourraient prendre ces outils ?

Telles sont certaines des questions qui pourront être discutées à l’occasion de ce séminaire.

 

Organisation : Stavros Lazaris (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe « Monde byzantin »)

Marlène Nazarian-Trochet (UMR7041 – ArScAn, équipe ESPRI-LIMC)

Margaux Spruyt (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe «Antiquité tardive »)

Jean Trinquier (UMR8546, AOROC)




Séminaire Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie. Séance 6

Séminaire Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie.

Séance 6 : le lundi 11 avril de 17h00 à 19h00, à l’École Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle de séminaire du Centre des Études Anciennes (RDC)

 

Nous aurons le plaisir d’écouter :

Agnès Rouveret, Membre de l’Institut, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Professeure émérite, Université Paris Nanterre

« Représenter le vivant : les enjeux de la peinture des poissons (fin du Ve siècle – Ier siècle av. J.-C.) »

 

 

La séance sera également retransmise en visioconférence sur Zoom :

Sujet : Zoom meeting invitation – Séminaire Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie. Séance 6

Heure : 11 avr. 2022 05:00 PM Paris

 

Participer à la réunion Zoom

https://cnrs.zoom.us/j/93161078415?pwd=bnA2NVZtMERkZFc2QUlVaGNhbXhQZz09

 

ID de réunion : 931 6107 8415

Code secret : Bpqx2Q

 

Présentation générale :

Le but de ce séminaire est de réfléchir en commun sur les questions de méthode spécifiques que peut poser l’étude de l’iconographie animale ; ces questions de méthode se laisseront difficilement séparer de considérations historiographiques.

Les images d’animaux constituent un ample ensemble documentaire, présent sur différents supports et remplissant des fonctions multiples. Produites dans des contextes chronologiques et culturels variés, ces représentations ont été soumises à des lectures et à des analyses relevant de méthodes et de traditions d’étude différentes. Cette diversité d’approches s’explique également par le fait que les représentations animales peuvent être étudiées à partir d’horizons disciplinaires différents (histoire, histoire de l’art, philologie, anthropologie, archéologie et archéozoologie). Le but du séminaire est d’organiser le dialogue entre disciplines et spécialités d’étude autour de la figure de l’animal et des problèmes de représentation que ce dernier ne manque pas de poser.

Pour fournir un cadre sommaire à la discussion, on peut rappeler certaines des grandes questions qui sont liées à l’iconographie animale :

– représenter ou non les animaux : un choix culturel

– le statut anthropologique des images et des artefacts qui leur servent de support

– le choix des animaux représentés : composition du répertoire iconographique et sélection du bestiaire (la perspective peut être synchronique comme diachronique)

– la place de l’animal dans l’image : dans quel contexte et dans quel type d’image représente-t-on une figure animale ? quelle est la fonction de la figure animale dans l’image, quel est son statut ? est-elle reléguée au rang de motif, ou occupe-t-elle une place hiérarchiquement centrale ? est-il légitime d’isoler les représentations animales ? quelle est l’unité pertinente pour l’analyse iconographique ?

– les voies de la représentation des animaux : comment un animal est-il représenté ? quels sont les traits retenus qui permettent son identification, et à quel niveau taxonomique ? quelles sont les habitudes et les conventions iconographiques de la représentation des animaux dans une société donnée, ou plus précisément sur tel ou tel objet, dans tel ou tel type de contexte ? quels sont les modèles, comment circulent-ils ? quelles sont les modes figuratives, comment évoluent-elles ? les animaux sont-ils représentés de façon « réaliste » et naturaliste ?

– est-il pertinent de concevoir un ou des outils collaboratifs entre disciplines et traditions d’étude pour aider à l’analyse des images d’animaux ? quelle forme pourraient prendre ces outils ?

Telles sont certaines des questions qui pourront être discutées à l’occasion de ce séminaire.

 

Organisation : Stavros Lazaris (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe « Monde byzantin »)

Marlène Nazarian-Trochet (UMR7041 – ArScAn, équipe ESPRI-LIMC)

Margaux Spruyt (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe «Antiquité tardive »)

Jean Trinquier (UMR8546, AOROC)




Style et argumentation dans les Dialogues de Platon.

« Style et argumentation dans les Dialogues de Platon. »

Séminaire organisé à Nanterre au second semestre de l’année 2021-2022 par A. Rehbinder et O. Renaut,

les vendredis 10 juin et 24 juin 2022, de 14h30 à 17h00, Bâtiment Ricoeur, Salle des conseils.

 

 

 

La lecture analytique des Dialogues et l’étude de leur style sont ordinairement considérées comme deux écoles d’interprétation opposées. La première, qui cherche à reconstruire de façon aussi rigoureuse que possible l’enchaînement des arguments dans le texte platonicien, tend à voir le style comme un élément, non pas inexistant, mais absolument extérieur à son domaine de recherche, si bien qu’il lui est tout à fait possible de poursuivre ses propres fins en laissant d’autres chercheurs, les littéraires, s’occuper du style1. Elle accorde au style un statut tout à fait secondaire, le considérant comme un épiphénomène, comme une caractéristique inessentielle du texte de Platon : elle comprend le dialogue comme une stylisation de l’argumentation, supposant que celle-ci peut tout à fait être séparée de celui-là. Les partisans de l’étude du style voient symétriquement dans la lecture analytique une démarche singulièrement réductrice, puisqu’elle ramène à une suite de syllogismes l’œuvre d’art que constitue le texte platonicien, niant ainsi l’une de ses caractéristiques essentielles, sa forme esthétique. La lecture analytique ne constitue pas seulement à leurs yeux une simplification du texte platonicien : elle le dénature et se montre ainsi incapable d’en saisir l’effet ni le contenu. Socrate a créé une philosophie vivante, au sens où elle s’adresse au cœur de l’homme autant qu’à sa raison, où elle est capable de susciter un élan et une conversion chez le lecteur : les philosophes analytiques la réduisent à une série de chicanes logiques, propres à intéresser uniquement les spécialistes. Notre séminaire est fondé sur la conviction que ces deux lectures du texte platonicien ont la même dignité et qu’elles doivent non seulement être associées, mais menées conjointement : elles ne sont pas simplement complémentaires, au sens où une image complète de l’intention platonicienne suppose d’additionner les deux approches, mais interdépendantes, au sens où une lecture analytique précise ne peut être mise en œuvre qu’à condition de tenir compte du style, et en particulier de la mise en forme dialogique. En somme, ce n’est pas que l’étude de l’argumentation doive être accompagnée d’une autre étude, portant sur le style : l’étude de l’argumentation ne peut avoir lieu si elle n’est pas en même temps une étude du style. Par style, nous entendons l’ensemble des moyens visant à créer la forme propre de l’œuvre platonicienne, c’est-à-dire le dialogue philosophique : l’étude du style est donc en premier lieu une étude du dialogue, de ses procédés et de sa fonction. L’interdépendance nécessaire des approches analytique et stylistique s’explique selon nous par la visée propre du dialogue platonicien, c’està-dire la tâche que Platon accomplit à travers lui : le dialogue ne fait pas la même chose que le traité, de même qu’une statue ne fait pas la même chose qu’une borne, même si toutes les deux représentent Hermès. Il n’est pas un ornement, mais le moyen nécessaire pour accomplir la tâche singulière que lui assigne Platon.

1 En témoigne l’assertion de Russel Dancy à propos de l’objet de son livre : « The arguments are the part of the literature on which this book concentrates, somewhat fiercely. No objection is being raised against the literary approach. The reader will find very little of that in this book – not because it isn’t interesting or shouldn’t be done: it just is not being done here. » (Plato’s Introduction of Forms, Cambridge University Press, 2004, p. 2, cité par F. Trabattoni dans « Platon : pourquoi le dialogue ? », article à paraître dans le volume Dialogue, dialogisme et polyphonie, édité par S. Franchet d’Espèrey, A.-M. Favreau-Linder et A. Rehbinder, Ausonius.

 

Programme

1er avril 2022 – SEANCE ANNULEE, intervention reportée au 24 juin 

10 juin 2022 – Pauline Sabrier (Université Libre de Bruxelles) – Platon a-t-il oui ou non défini l’être par la puissance (Soph. 247d8e-4) ?

24 juin 2022 – Dimitri El Murr (ENS-PSL) – Le drame satyrique du Politique et la composition de la trilogie platonicienne.

– Karel Thein (Charles University – Prague) – Entre le style et la doctrine : le rôle de la variation dans les dialogues de Platon

 

Programme et argumentaire à télécharger : Présentation_Style et argumentation




Conférence de Mme Dimitria Malamidou, « Actualités de la recherche à Amphipolis (Grèce) »

Conférence de Mme Dimitria Malamidou, « Actualités de la recherche à Amphipolis (Grèce) »,

le mercredi 30 mars, de 10-12h, Université de Paris Nanterre, Bâtiment E Ramnoux, Salle 307.

Organisée par Katerina Chryssanthaki-Nagle et Philippe Jockey,

Université Paris Nanterre, UMR ArScAn, équipe Archéologie du monde grec et systèmes d’information

Nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence de Madame Dimitria Malamidou, directrice de l’Ephorie des Antiquités de Serrès et membre associé de l’UMR ArScAn qui présentera «Actualités de la recherche à Amphipolis» dans le cadre du séminaire d’archéologie grecque du professeur Philippe Jockey de l’Université Paris-Nanterre, le mercredi 30 mars, 10-12h (Bâtiment E Ramnoux, Salle 307).

Au plaisir de vous y retrouver

 




Séminaire Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie. Séance 5.

Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie. Séance 5. 

le lundi 14 mars de 17h00 à 19h00, à l’Ecole Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle d’histoire (Esc. D, 2e étage).

Nous aurons le plaisir d’écouter :

Henri-Paul Francfort,

Membre de l’Institut, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres ; Directeur de recherche émérite, CNRS – ArScAn (UMR7041) :

« Sur des images jeux avec des animaux sauvages en Asie, entre le Néolithique et l’Antiquité. Quelques exemples et quelques réflexions »

 

La séance sera également retransmise en visioconférence sur Zoom :

https://cnrs.zoom.us/j/93506785327?pwd=bWZhbE51aVk5YjZNZnRPSWkyWCsrdz09

ID de réunion : 935 0678 5327

Code secret : SmQ1y0

 

Présentation générale :

Le but de ce séminaire est de réfléchir en commun sur les questions de méthode spécifiques que peut poser l’étude de l’iconographie animale ; ces questions de méthode se laisseront difficilement séparer de considérations historiographiques.

Les images d’animaux constituent un ample ensemble documentaire, présent sur différents supports et remplissant des fonctions multiples. Produites dans des contextes chronologiques et culturels variés, ces représentations ont été soumises à des lectures et à des analyses relevant de méthodes et de traditions d’étude différentes. Cette diversité d’approches s’explique également par le fait que les représentations animales peuvent être étudiées à partir d’horizons disciplinaires différents (histoire, histoire de l’art, philologie, anthropologie, archéologie et archéozoologie). Le but du séminaire est d’organiser le dialogue entre disciplines et spécialités d’étude autour de la figure de l’animal et des problèmes de représentation que ce dernier ne manque pas de poser.

Pour fournir un cadre sommaire à la discussion, on peut rappeler certaines des grandes questions qui sont liées à l’iconographie animale :

– représenter ou non les animaux : un choix culturel

– le statut anthropologique des images et des artefacts qui leur servent de support

– le choix des animaux représentés : composition du répertoire iconographique et sélection du bestiaire (la perspective peut être synchronique comme diachronique)

– la place de l’animal dans l’image : dans quel contexte et dans quel type d’image représente-t-on une figure animale ? quelle est la fonction de la figure animale dans l’image, quel est son statut ? est-elle reléguée au rang de motif, ou occupe-t-elle une place hiérarchiquement centrale ? est-il légitime d’isoler les représentations animales ? quelle est l’unité pertinente pour l’analyse iconographique ?

– les voies de la représentation des animaux : comment un animal est-il représenté ? quels sont les traits retenus qui permettent son identification, et à quel niveau taxonomique ? quelles sont les habitudes et les conventions iconographiques de la représentation des animaux dans une société donnée, ou plus précisément sur tel ou tel objet, dans tel ou tel type de contexte ? quels sont les modèles, comment circulent-ils ? quelles sont les modes figuratives, comment évoluent-elles ? les animaux sont-ils représentés de façon « réaliste » et naturaliste ?

– est-il pertinent de concevoir un ou des outils collaboratifs entre disciplines et traditions d’étude pour aider à l’analyse des images d’animaux ? quelle forme pourraient prendre ces outils ?

Telles sont certaines des questions qui pourront être discutées à l’occasion de ce séminaire.

Organisation : Stavros Lazaris (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe « Monde byzantin »)

Marlène Nazarian-Trochet (UMR7041 – ArScAn, équipe ESPRI-LIMC)

Margaux Spruyt (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe «Antiquité tardive »)

Jean Trinquier (UMR8546, AOROC)




Rencontres d’Histoire Environnementale Antique

Rencontres d’Histoire Environnementale Antique 2021-2022

organisées par Marguerite Ronin (Laboratoire ArScAn UMR 7041; équipe ESPRI/LIMC)

Les mercredis de 14h à 17h, Université Paris-Nanterre, Bâtiment Max Weber (salles 1 et 2) et retransmises par Zoom :

ID de réunion : 997 7180 2926

Code secret : M5u2JV

 

Si l’histoire environnementale est un champ de recherche bien identifié en France pour les périodes modernes et contemporaines, elle ne bénéficie pas d’une même cohérence ni d’une même visibilité en ce qui concerne l’Antiquité. L’intérêt pour les interactions entre les sociétés antiques et leur environnement naturel a pourtant motivé depuis longtemps, et motive toujours de nombreuses recherches, que ce soit sur la gestion des espaces ou l’exploitation des ressources naturelles, sur la base des textes, des images ou des données de terrain. Ces initiatives sont toutefois rarement regroupées au sein d’un même ensemble conceptuel.

Ces rencontres ont donc pour double objectif de rendre plus visible le monde antique au sein des humanités environnementales, et de contribuer à la réflexion méthodologique et interdisciplinaire sur les objets et les enjeux de ce champ de recherche en plein développement. Plus largement, l’ambition de ce séminaire est de faire émerger des perspectives de recherche communes à travers un dialogue entre les différentes approches (archéologie, critique des textes et de l’iconographie), les espaces et les périodes, du premier millénaire av. J.-C. à la fin de l’Antiquité tardive.

Tous les aspects des relations sociétés/environnement des mondes grecs, romains et du Proche-Orient ancien ont vocation à être envisagés lors de ces rencontres. Ces questionnements peuvent par exemple concerner :

  • Le contrôle et exploitation des ressources naturelles et des milieux
  • Les relations des sociétés humaines avec les animaux
  • Les risques environnementaux et les catastrophes naturelles
  • La temporalité des interactions sociétés/environnement ; la saisonnalité et les rythmes de l’exploitation des ressources
  • Les représentations et les conceptions du sauvage et du domestique
  • L’éco-critique et l’influence du milieu naturel sur les productions artistiques, littéraires et culturelles
  • Le genre et l’environnement

 

Programme des rencontres :

Mercredi 16 mars. Introduction générale des séances (Bât. Max Weber, salle 1)

Marguerite Ronin (ArScAn, équipe ESPRI-LIMC) : « L’Empire romain en histoire environnementale »

Adeline Grand-Clément (Université Toulouse 2 Jean Jaurès, équipe PLH-ERASME) : « Histoire ancienne et Anthropocène: pour une approche écologique du monde grec »

Christophe Petit (Paris 1 – ArScAn, équipe Archéologies Environnementales) : « RurLand. Bilan pour une approche archéo-environnementale de la romanisation dans le Bassin parisien »

 

Mercredi 6 avril. Relations Animaux/Sociétés Humaines

SEANCE ANNULEE, REPORTEE A UNE DATE ULTERIEURE 

Marlène Nazarian (ArScAn, équipe ESPRI-LIMC) : « Chasser, apprivoiser et représenter : l’apport des sources iconographiques à l’étude du rapport homme/animal en Étrurie »

Louise Quilien (ArScAn, équipe Haroc) : « Les ressources tirées de l’élevage ovin en Babylonie au VIe siècle av. J.-C. »

Rosalie Jédelé (ArScAn, équipe Haroc) : « Les Assyriens et les chevaux : l’enjeu d’un dressage et des connaissances hippologiques venus de l’étranger (XVe siècle- VIIe siècle av. notre ère) »

 

Mercredi 27 avril. Ressources végétales et bois (Bât. Max Weber, salle 1)

Valérie Schram (ArScAn, équipe Haroc) : « Paysages végétaux de l’Egypte gréco-romaine: sources et méthodes pour l’étude de leur nature et de leur exploitation »

Sylvie Rougier-Blanc (Université Paris-Est Créteil) : « Usages des ressources forestières à l’époque mycénienne et au Premier âge du fer en Grèce : approche comparée »

Stéphane Lamouille (CNRS) : « L’approvisionnement en bois d’œuvre durant l’Antiquité : vers une cartographie du couvert forestier antique ».

 

Jeudi 23 et vendredi 24 juin : Table ronde « Anthropologie de la nature et histoire environnementale de l’Antiquité », Toulouse, Université Jean Jaurès. Co-organisation Adeline Grand-Clément, programme à confirmer.

 

Programme des RHEA à télécharger :Rencontres d’Histoire Environnementale Antique




Séminaire Iconographie Animale, questions de méthode et d’iconographie

Séminaire « Iconographie Animale, questions de méthode et d’iconographie » : prochaine séance le lundi 14 février 2022, de 17h00 à 19h00, École Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle d’histoire (Esc. D, 2e étage)

Armelle Fémelat : historienne de l’art, chercheuse associée au CESR (Centre d’études supérieures de la Renaissance, UMR 7323 du CNRS-université de Tours).

Les Gonzaga, précurseurs du portrait animal à la Renaissance

Dans cette présentation, je me propose d’envisager divers membres régnants de la famille Gonzaga comme des précurseurs du portrait animal aux XVe et XVIe siècles à la faveur d’une série d’effigies équines et canines.

Dans un premier temps, j’évoquerai les portraits équestres de Gianfrancesco I et de Lodovico III que Pisanello a placés sur le revers de leur médaille respectivement vers 1446-1447 puis vers 1447-1448. En prenant le temps de m’arrêter sur la figure de cet artiste complexe et fondamental, qui fut à la fois un des hérauts de l’esthétique chevaleresque, l’inventeur de la médaille artistique (soit l’art du portrait au cube) et un des précurseurs du dessin scientifique. Et en insistant sur les caractéristiques iconographiques de ces deux effigies équestres. Je prendrai aussi le temps de comparer ces deux revers de médailles du père et du fils avec les séries d’effigies équestres (sculptées, enluminées ou dessinées) des Aragon de Naples et des Este de Ferrare. Deux familles d’éleveurs de chevaux à l’instar des Gonzaga, qui ont par ailleurs été à l’origine de l’art équestre. De tels parallèles permettront de mettre en valeur les subtilités artistiques – formelles, iconographiques et stylistiques – caractérisant chacune des séries et leurs commanditaires. Puisque révélatrices, comme on le verra, tant de l’histoire de chacune de ses lignées, que de leur implication dans l’élevage équin et de leurs choix artistiques en matière de communication politique.

Dans un deuxième temps, je m’arrêterai sur la manière dont les Gonzaga ont convoqué un cheptel d’animaux dans les décors de leurs résidences princières. J’évoquerai tout spécialement les décors peints (d’Andrea Mantegna ou Giulio Romano, entre autres) mettant en scène leurs chevaux et chiens favoris dans plusieurs de leurs palais. Que je m’efforcerai de remettre en perspective avec la place que de telles bêtes ont effectivement tenue dans la vie des Gonzaga, et avec la manière dont ils se sont investis dans leur élevage, mus par la volonté d’instaurer des « razze » à leur nom. Il s’agira là notamment d’interroger la notion de portrait « animal », ces effigies animales se distinguant par le fait d’être plastiquement indépendante de toute représentation humaine.

Enfin, dans un troisième temps, je m’arrêterai sur plusieurs peintures mettant en scène un prince ou une princesse Gonzaga avec un chien d’une manière inédite : soit que l’animal s’adresse directement au regardeur – par le biais d’une posture, d’un geste et/ou d’un regard appuyé – soit qu’il donne à voir leur relation tactile et affective. L’analyse de telles images ne fera évidemment pas l’économie des éléments, nombreux, attestant la passion canine qui anima nombre de Gonzaga au XVIe siècle. Elle se placera aussi sur le terrain fructueux des apports récents de l’histoire sociale des sensibilités et de l’éthologie, permettant de mieux comprendre la nature des liens que donnent à voir de telles représentations, ainsi que leur finalité.

Cette évocation en trois temps, sera émaillée de propos méthodologiques. Je partagerai avec vous les questions que je me suis posée, les réponses que j’ai pu trouver dans diverses lectures et échanges avec d’autres chercheurs – souvent de disciplines autres que ma discipline académique, l’histoire de l’art : l’histoire politique, l’histoire sociale, l’histoire culturelle mais également la philosophie, l’anthropologie historique, et plus récemment la littérature et l’éthologie. Sans oublier les nouvelles perspectives que m’ont apportées les études animales.

 

Organisation : Stavros Lazaris (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe «Monde byzantin »)

Marlène Nazarian-Trochet (UMR7041 – ArScAn, équipe ESPRI-LIMC)

Margaux Spruyt (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe « Antiquité tardive »)

Jean Trinquier (UMR8546, AOROC)




Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie. Séance 3.

Iconographie animale. Questions de méthode et d’historiographie. Séance 3. 

le lundi 24 janvier de 17h00 à 19h00, à l’Ecole Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle d’histoire (Esc. D, 2e étage).

Nicola Zito, Goethe Universität Frankfurt am Main, « Animaux symboliques dans le prologue du Lapidaire orphique »

En raison des nouvelles mesures sanitaires en vigueur, nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire à cette séance, en envoyant un message à : jean.trinquier@ens.fr

Veuillez également vous munir également de votre pass sanitaire.

La séance sera également retransmise en visioconférence sur Teams :

Cliquez ici pour participer à la réunion<https://teams.microsoft.com/l/meetup-join/19%3ameeting_NjU1MmQzNTktNTZjMC00MTM4LThiMzQtZmRiYWVmODcwNTlj%40thread.v2/0?context=%7b%22Tid%22%3a%220e0300d7-80a2-419f-a335-646daa467663%22%2c%22Oid%22%3a%22c8f8abf3-2739-4b2b-b981-83a3a09ccbd7%22%7d>

 

 

Présentation générale :

Le but de ce séminaire est de réfléchir en commun sur les questions de méthode spécifiques que peut poser l’étude de l’iconographie animale ; ces questions de méthode se laisseront difficilement séparer de considérations historiographiques.

Les images d’animaux constituent un ample ensemble documentaire, présent sur différents supports et remplissant des fonctions multiples. Produites dans des contextes chronologiques et culturels variés, ces représentations ont été soumises à des lectures et à des analyses relevant de méthodes et de traditions d’étude différentes. Cette diversité d’approches s’explique également par le fait que les représentations animales peuvent être étudiées à partir d’horizons disciplinaires différents (histoire, histoire de l’art, philologie, anthropologie, archéologie et archéozoologie). Le but du séminaire est d’organiser le dialogue entre disciplines et spécialités d’étude autour de la figure de l’animal et des problèmes de représentation que ce dernier ne manque pas de poser.

Pour fournir un cadre sommaire à la discussion, on peut rappeler certaines des grandes questions qui sont liées à l’iconographie animale :

– représenter ou non les animaux : un choix culturel

– le statut anthropologique des images et des artefacts qui leur servent de support

– le choix des animaux représentés : composition du répertoire iconographique et sélection du bestiaire (la perspective peut être synchronique comme diachronique)

– la place de l’animal dans l’image : dans quel contexte et dans quel type d’image représente-t-on une figure animale ? quelle est la fonction de la figure animale dans l’image, quel est son statut ? est-elle reléguée au rang de motif, ou occupe-t-elle une place hiérarchiquement centrale ? est-il légitime d’isoler les représentations animales ? quelle est l’unité pertinente pour l’analyse iconographique ?

– les voies de la représentation des animaux : comment un animal est-il représenté ? quels sont les traits retenus qui permettent son identification, et à quel niveau taxonomique ? quelles sont les habitudes et les conventions iconographiques de la représentation des animaux dans une société donnée, ou plus précisément sur tel ou tel objet, dans tel ou tel type de contexte ? quels sont les modèles, comment circulent-ils ? quelles sont les modes figuratives, comment évoluent-elles ? les animaux sont-ils représentés de façon « réaliste » et naturaliste ?

– est-il pertinent de concevoir un ou des outils collaboratifs entre disciplines et traditions d’étude pour aider à l’analyse des images d’animaux ? quelle forme pourraient prendre ces outils ?

Telles sont certaines des questions qui pourront être discutées à l’occasion de ce séminaire.

 

Organisation : Stavros Lazaris (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe « Monde byzantin »)

Marlène Nazarian-Trochet (UMR7041 – ArScAn, équipe ESPRI-LIMC)

Margaux Spruyt (UMR8167- Orient&Méditerranée, équipe «Antiquité tardive »)

Jean Trinquier (UMR8546, AOROC)




Séminaire de technologie osseuse

Séminaire de technologie osseuse

Université Paris Nanterre (3 HPR 003), Muséum National d’Histoire Naturelle (QP 36)

organisé par Éva DAVID (CNRS-UMR 7041 ArScAn, Équipe AnTET)

Collaborateurs permanents

Anne BRIDAULT (CNRS-UMR 7041 ArScAn, Équipe Archéologies environnementales)

Pierre CATTELAIN (Cedarc/Musée du Malgré-Tout, CRéA-Patrimoine / Université libre de Bruxelles)

Claire HOUMARD (UMR 6249 Laboratoire Chrono-environnement)

Solange RIGAUD (CNRS-UMR 5199 PACEA)

Du 7 au 11 mars 2022

Dispensé depuis 2004, le séminaire permet d’acquérir les connaissances et les outils méthodologiques indispensables à l’étude des ossements anthropisés issus des fouilles archéologiques. S’adressant en priorité aux étudiants, il est également ouvert aux institutionnels. Sur une semaine (équivalent 35h), la formation se décline en deux volets au cours desquels sont exposées les différentes étapes de l’approche technologique appliquée aux productions en matières dures d’origine animale ; théorique et en condition réelle d’étude. L’apport de la recherche expérimentale et l’examen des liens entre les différentes champs disciplinaires intervenant dans l’étude de l’os travaillé, notamment taphonomique et archéozoologique, sont intégrés aux communications qui portent en particulier sur les lectures typologique, tracéologique et technologique. La valeur des assemblages est examinée ainsi que les questions sur les aspects fonctionnels et symboliques.

Les présentations sont en principe en français, les diaporamas en anglais. Une traduction en anglais est proposée sur demande (en simultané) pour les étudiants non francophones. Le séminaire valide 3 ECTS si la moyenne des deux notes d’évaluation — questionnaire et examen oral — est ≥10/20. Pour ceux qui, bien qu’ayant suivi la formation, n’auraient pas eu la moyenne, une séance de rattrapage pourra être organisée.

 

Lundi 7 – Bureau 133, 1er étage, Bât. Max Weber Université Nanterre (RER A Nanterre-Université) / Soutien individuel

9h00-13h00 – Uniquement sur demande : Soutien aux étudiants en difficulté sur leurs séries en cours d’étude (É. David)

 

Mardi 8 – Salle n°2, RDC, Bât. Max Weber Université Nanterre (RER A Nanterre-Université) / Cours

9h00-9h30 – Les références bibliographique indispensables (É. David)

9h30-12h00 – Principes de l’étude technologique I – Critères de reconnaissance et lecture de l’artéfact (É. David)

13h00-14h00 – Principes de l’étude technologique II – Critères de diagnose des techniques et définitions (É. David)

14h00-15h00 – Principes de l’étude technologique III – Industrie osseuse, typologie et apports de la chaîne opératoire (É. David)

15h00-17h00 – Principes de l’étude technologique IV – Rapport de l’industrie à l’exploitation globale de l’animal (A. Bridault)

 

Mercredi 9 – Salle n°1, RDC, Bât. Max Weber Université Nanterre (RER A Nanterre-Université) / Travaux dirigés

9h00-17h00 (pause 12h30-14h00) – Reconstitution d’une chaîne opératoire de fabrication d’outils d’après une collection archéologique en condition réelle d’étude (É. David)

Jeudi 10 – Salle n°1, RDC, Bât. Max Weber Université Nanterre (RER A Nanterre-Université) / Travaux pratiques & Études de cas

9h00-12h00 – Dessin de l’industrie osseuse (É. David)

13h00-15h00 – Parure préhistorique et fonction de la beauté (S. Rigaud)

15h00-17h00 – Équipement de chasse préhistorique (P. Cattelain)

 

Vendredi 11 – Salle n°1, RDC, Bât. Max Weber Université Nanterre (RER A Nanterre-Université) / Journée scientifique internationale

« Vers une anthropologie de la pêche via l’utilisation de l’animal comme ressource, matière et matériau en préhistoire »1

9h00-9h30 – Accueil des participants & présentation de la journée scientifique (A. Bridault, É. David)

9h30-10h30 – A season in Tutchone Indian Country (Yukon, Canada): an insight into fishing camps (A. Bridault)

10h30-11h30 – Fishing in South Norway during the Mesolithic and Neolithic (A. Mansrud, University Oslo/The Stavanger Museum)

11h30-12h30 – Five millennia of animal exploitation in the American Eastern Arctic regions (Cl. Houmard)

14h00-15h00 – From technical gesture to subsistence strategies: fishing during the Norwegian Mesolithic (A. Mazet, Paris Nanterre)

15h00-16h00 – Evidence of freshwater fishing during the Mesolithic in France: an overview (A. Bridault & A. Binois-Roman, Paris I)

16h00-17h00 – What animal evidence account for fishing when no fish remains from funerary contexts? (É. David)

Programme à télécharger :SeminaireTechnoOs_Programme2022

 

1. Journée scientifique d’ArScAn – Thème transversal ANIMA—Animal : Ressource, matière, matériau & Journée scientifique des séminaires de l’école doctorale EDD 395 de l’Université Paris Nanterre




Séminaire doctoral « Archéologie romaine et photographie »

Séminaire doctoral « Archéologie romaine et photographie » organisé par Anissa Yelles, Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ED112 Laboratoire ArScAn UMR 7041- équipe GAMA

https://archeophoto.hypotheses.org/  

Le séminaire aura lieu sur le site de l’Université Paris Nanterre, bâtiment Max Weber, salles de séminaire 1 et 2

Loupian, relevé photographique, juillet 2020 © Anissa Yelles

 

Pour la deuxième session du séminaire doctoral de l’ed112 « Archéologie et photographie », le programme de l’année 2021-2022 souhaite poursuivre l’exploration de ce champs disciplinaire en proposant un angle d’approche plus spécifiquement centré sur le monde romain. En effet, au regard de la longue histoire de l’archéologie, les études latines figurent parmi la première branche à avoir mis en place une méthodologie d’acquisition des données, dont les protocoles d’enregistrement ont progressivement fait évoluer le regard de l’explorateur sur son propre objet d’étude. Si l’approche du terrain de l’archéologie classique a longtemps été marquée par une conception monumentale de la fouille, l’application de moyens de reproduction de plus en plus rigoureux ont contribué à gommer la quête incessante de l’objet pour mieux questionner l’artefact en tant qu’élément structurant les couches séquentielles. Ainsi, les grands sites explorés dès la Renaissance dotés d’une stratification complexe ont replacé la phase du relevé comme étape analytique centrale de la chaîne opératoire, Pompéi figurant parmi les premiers chantiers de l’histoire à bénéficier d’une couverture photographique minutieuse et abondante. Le site demeure encore aujourd’hui un des plus novateurs en matière de techniques de reconstitutions des surfaces à l’appui des archives de fouilles et des nouvelles technologies. Le séminaire souhaite ainsi questionner les spécificités de l’archéologie romaine et gallo-romaine dans sa méthodologie de production de données documentaires ? À travers une série d’exemples (pris aussi bien en contexte urbain stratifié qu’en milieu rural), et en confrontant les types de corpus, il s’agira de se demander quelles sont les caractéristiques propres de cette documentation iconographique ? Comme l’an passé les doctorants en archéologie de l’ED112 pourront valider des crédits ECTS en suivant les séances de ce séminaire.

Les séances se dérouleront en mode « hybride », sur place et en visioconférence.

 

Séance 1 (26 janvier) : 17h30-19h, salle de séminaire 2, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre : « Du dessin à la photographie en archéologie : évolution et complémentarité. Afrique et Gaule ». (Monique Dondin-Payre-UMR 8210, CNRS-Paris)   /!\ ANNULEE ET REPORTEE ULTERIEUREMENT 

La photographie a connu à partir de son invention en 1839 un essor fulgurant, de sorte qu’elle fut très vite utilisée pour documenter l’archéologie. Cependant, elle ne supplanta pas le mode de relevé habituel, le dessin, qu’il consiste en plans horizontaux, en vues en élévation, en coupes, en « rendus » Si la photographie permettait la création de documents particuliers (l’enregistrement des étapes des fouilles in vivo par ex.), le dessin offrait des possibilités autres (comme les précisions de dimensions), si bien que, en dépit des progrès techniques de la photographie, qui en rendaient l’utilisation plus facile matériellement, le dessin, sous toutes ses formes, continua (et continue) à être utilisé. Les rapports entre ces moyens d’enregistrement et de figuration des opérations et des sites archéologiques ne conduisirent pas à la disparition des uns au profit des autres, mais à une complémentarité.

 

Séance 2 (23 février) :  17h30-19h, salle de séminaire 2, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre : La photographie de fouilles en archéologie romaine, techniques et méthodes

Loïc Damelet photographe – Assistant ingénieur au centre Camille Jullian

Thomas Sagory – Photographe archéologue au MAN (musée d’archéologie nationale) : « Cerf-volant, perche, photographie et algorithme »

 

Séance 3 (23 mars) :  17h30-19h, salle de séminaire 2, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre :  Présentation du projet Epicherchell.

Laurence Brissaud, Attachée principale de conservation du patrimoine au musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal,  ENS/AOROC : « Les archives de fouilles de Saint-Romain-en-Gal »

Philippe Leveau, Bruno Baudoin et Stephanie Satre (centre Camille Jullian) : « EpiCherchell : la place de la photographie dans un projet de recherche »

 

Séance 4 (13 avril) :  17h30-19h, salle de séminaire 1, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre :  La place de Pompéi dans l’histoire des techniques documentaires en archéologie romaine

Hélène Dessales – ENS-AOrOc : « Photographier l’architecture pompéienne : le cas de la Villa de Diomède »

Sandra Zanella (Université Côte d’Azur) : « Pompéi sous la focale »

 

Séance 5 (11 mai) :  17h30-19h, salle de séminaire 2, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre :  Alésia vue du ciel

Michel Reddé, EPHE, « L’archéologie aérienne et la réalité du terrain : le cas des travaux de César à Alésia »

Jonhattan Vidal – Arscan- Archéologies environnementales : « Alésia au Lidar : « L’approche intégrée du site d’Alésia : combiner données de fouilles, géophysique et télédétection » »

 

* Pot de fin séminaire

Contact et informations complémentaires : https://archeophoto.hypotheses.org

Programme du séminaire à télécharger :maquette séminaire deuxième année (2)