Élections de la direction du Laboratoire (2021)

Élections de la direction du Laboratoire
2021

 Élections par collège au suffrage direct et scrutin plurinominal

 

Equipe candidate à la Direction

  • Laurent COSTA, Ingénieur de recherche, CNRS (direction adjointe)
  • Ricardo GONZALEZ VILLAESCUSA, Professeur, université Paris Nanterre (direction)
  • Maria GOREA, Professeure, université Paris 8, Vincennes – Saint-Denis (direction adjointe)

 

Listes électorales

Collège permanents : chercheurs, enseignants-chercheurs, IT, agents ministère de la Culture & INRAP

-> Voir fichier ArScAn-CollegePermanents-2021

 

Collège non-permanents : contractuels et émérites

-> Voir fichier ArScAn-CollegeNonPermanents-2021

 

Collège doctorants

-> Voir fichier ArScAn-CollegeDoctorants-2021

 

Calendrier

  • Lundi 15 février 2021 : Annonce de l’élection
  • Lundi 15 mars 2021 : Publication des listes électorales
  • Mercredi 31 mars 2021 : Date de clôture du dépôt des candidatures et des listes électorales
  • Mardi 11 mai 2021 : Assemblée générale (en distanciel, selon les contraintes sanitaires) ; début du vote en ligne
  • Mardi 18 mai 2021 : Fin du vote en ligne (19h) et publication des résultats
  • Mardi 25 mai 2021 : Conseil de laboratoire (validation de la nouvelle direction)
  • 1er juin 2021 : Envoi du PV de l’élection aux tutelles

 

Vote en ligne sur le site Balotilo (vous serez invités à participer au vote par mail via votre adresse institutionnelle).

 

La commission électorale
E-mail : virginie.fromageot@cnrs.fr; eva.david@cnrs.fr

(mise à jour le 20 avril 2021)




Motion des directrices et directeurs des unités de la MSH Mondes

(PDF de la Motion_DU_MSH_Mondes)

Motion des directrices et directeurs des unités de la MSH Mondes

Nanterre, le 16 janvier 2020

Solidaires des nombreuses inquiétudes exprimées quotidiennement par la communauté universitaire et scientifique française, nous, directrices et directeurs de l’ensemble des unités de la MSH Mondes (anciennement Maison Archéologie et Ethnologie-René Ginouvès), exprimons notre opposition aux propositions formulées dans les trois rapports commandés par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en prévision de l’élaboration d’une Loi de programmation pluriannuelle de la recherche. Nous n’adhérons pas aux solutions proposées car celles-ci ne reflètent aucunement les propositions élaborées collectivement au sein de nos laboratoires puis transmises lors de la phase préalable de consultation. Nous sommes convaincus que les intentions qui figurent dans ces rapports, relayées par diverses prises de position publiques, constitueraient, si elles devaient être reprises dans une loi, une étape cruciale dans la longue entreprise de démolition de notre système d’enseignement supérieur et de recherche et nous refusons de continuer à nous y soumettre en silence. Persuadés de la nécessité d’une recherche publique stable, de qualité et indépendante, nous nous opposons notamment à la perspective d’une destruction du statut des enseignants-chercheurs, à la généralisation de contrats précaires et à la mise sous tutelle de l’ensemble de notre communauté aux intérêts financiers et politiques. Nous pensons qu’une loi est nécessaire pour garantir et enrichir les forces du modèle français, mais nous serons particulièrement vigilants à son élaboration et défendrons les recommandations du Conseil scientifique du CNRS du 22 juillet 2019 (1) , la motion de la Conférence des présidents du Comité national de la recherche scientifique du 8 novembre 2019 (2)  ainsi que le contenu de la lettre signée conjointement par la présidente du Conseil scientifique du CNRS, les présidentes et présidents des Conseils scientifiques des Instituts du CNRS et des sections du Comité national de la recherche scientifique du 12 décembre 2019 (3). Une loi est nécessaire pour garantir et enrichir les forces du modèle français, mais nous sommes déterminés à recourir à divers moyens d’action pour exprimer notre désaccord si cette future loi devait aller dans le sens de l’accroissement des logiques de mise en concurrence, de précarisation et de bureaucratisation de nos activités contre lesquelles, justement, nous nous élevons.

Claire ALIX et Nicolas GOEPFERT, Archéologie des Amériques [ArchAm, UMR 8096]. Pierre ALLARD, Préhistoire et Technologie [PréTech, UMR 7055]. Baptiste BUOB et Monica HEINTZ, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative [Lesc, UMR 7186]. Philippe GERVAIS-LAMBONY et Isabelle SIDERA, MSH Mondes [USR 3225]. Olivier LE NOE et Sarah GENSBURGER, Institut des Sciences sociales du Politique [ISP, UMR 7220]. Jean-Fabien STECK, Jodelle ZETLAOUI-LEGER et Jérôme BOISSONADE, Laboratoire architecture, ville, urbanisme, environnement [Lavue, UMR 7218]. François VILLENEUVE, Brigitte BOISSAVIT-CAMUS et Anne-Violaine SZABADOS, Archéologies et Sciences de l’Antiquité [ArScAn, UMR 7041]. Olivier WELLER, Laurent AUBRY et Lamys HACHEM, Trajectoires. De la sédentarisation à l’Etat [UMR 8215].

1 https://www.cnrs.fr/comitenational/cs/recommandations/15_octobre_2019/CS-CNRS_sur-les-propositions-CNRS-du-22-juillet-2019-.pdf

2 https://www.cnrs.fr/comitenational/struc_coord/cpcn/motions/2019/projet-de-loi-de-programmation-pluriannuelle-de-la-recherche.pdf

3 https://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2019/12/191212_Courrier_pour_APetit.pdf




BOSRA, ville millénaire aux portes de l’Arabie

Conférence de Pierre-Marie BLANC au Louvre 

Auditorium du Louvre, le 21 Juin 2018, à 12h30.

(pdf de l’annonce)

Bosra, site majeur de la Syrie du sud au cœur d’une riche plaine basaltique, est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1980. Outre son exceptionnel état de conservation monumental, l’archéologie révèle une présence humaine continue de huit millénaires liée à une source pérenne. Dès l’Âge du Bronze Moyen, vers 1750 av. n. è. existe un vaste tell ovale ceinturé d’un rempart en appareil polygonal.
La phase nabatéenne (1er siècle av-106 de n. è.) culmine sous le roi Rabbel II avec la création du quartier Est monumentalisé par un sanctuaire dynastique ouvrant par un arc.
L’annexion romaine en 106 structure les quartiers autour de nouvelles constructions : théâtre, hippodrome, amphithéâtre, édifices thermaux, temples, forum, marché, reliés par un réseau de voies à portiques et alimentés par un aqueduc. Le camp de la Légion et son arc honorifique manifestent la présence du nouveau pouvoir au cœur de la capitale de province. Des nécropoles l’entourent.
L’époque chrétienne voit l’implantation de nombreuses églises, dont deux édifices originaux à plan centré. Le rempart est restauré et de nombreux bâtiments sont rénovés ou reconstruits, comme le prétoire en 499.
Bosra s’honore du passage légendaire du jeune Mohammad et elle sera la première ville du sud syrien conquise. La Mosquée d’Omar est alors bâtie et les Thermes du sud se transforment en hammam. Le tremblement de terre de 749, en ruinant les principales constructions antiques, fait émerger un nouveau tissu urbain dont le tracé des rues modernes est l’héritier. Le déplacement de la voie de pèlerinage à La Mecque vers l’ouest endort la cité qui apparaîtra comme une modeste bourgade aux yeux des premiers voyageurs occidentaux à l’aube du 19e siècle.
Depuis les années 1940, un ensemble de missions archéologiques syriennes et internationales s’attache à comprendre les modalités de son développement urbain et monumental, véritable conservatoire où cohabitent tradition et modernité portées par une population accueillante.

Pierre-Marie Blanc est archéologue, ingénieur de recherche hors classe (CNRS, UMR7041, Archéologies et Sciences de l’Antiquité de Nanterre), responsable de l’équipe « Archéologie du Proche-Orient hellénistique et romain ». Il a été formé au Laboratoire d’archéologie urbaine de Tours. Ancien secrétaire général de l’Institut français d’archéologie du Proche-Orient et directeur de la mission archéologique française du Hauran, il fouille depuis 1982 en Syrie à Bosra, mais également à Saint-Syméon et dans le Jebel ed-Druze et actuellement en Jordanie, en Arabie saoudite (Hégra, Faid et Farasan) et au Tadjikistan (Takht-i-Sangin).

 

 




ArScAn aux JNA 2018

 

Les membres de l’unité de recherche ArScAn (UMR7041-Archéologies et Sciences de l’Antiquité) présentent au public l’archéologie, ses métiers, ses recherches lors de la 9e édition  Journées Nationales de l’Archéologie (JNA 2018):

 

  • Paris, Village de l’archéologie aux Archives Nationales
    • Atelier d’écriture cunéiforme, par l’équipe HAROC (Louise Quillien, Louise Dorso, Louise Neuville, Aurélie Paci et Marie Young)
    • L’Archéologie du Proche-Orient (Labex Les passés dans le présent. Programme). Conférence « L’archéologie dans la crise syrienne : le cas de Mari », par Pascal Butterlin. Participation d’ArScAn durant les trois jours et sur la Collection Grands sites archéologiques (site Web du Ministère de la Culture) : les sites de Mari, Nimrud, Tureng Tepe, Tell Feres, le portail Achemenet.com, les sceaux cylindres orientaux de la BnF ; et le site magdalénien d’Etiolles
  • Saint-Germain-en-Laye, Musée d’Archéologie nationale (programme en ligne. Dépliant en pdf)
    • Outils et calendrier agricole de l’époque romaine (rencontre autour de la mosaïque de Saint-Romain-en-Gal et du calendrier agricole et religieux, des outils visibles dans les vitrines), par Guillaume Huitorel
    • Conférence Observer par le trou de la serrure au Moyen Âge (une archéologie de l’indiscrétion et de la circulation à travers l’évolution technique des mécanismes de serrure), par Mathieu Linlaud.
    • Le musée invité : Etiolles (16 juin au 3 septembre 2018) : le galet gravé d’Etiolles, par l’équipe Ethnologie préhistorique.
      Conférence-lecture par l’écrivain Jean Rouaud, prix Goncourt 1990 : « La Splendeur escamotée de frère Cheval ou le secret des grottes ornées » (Samedi de 14h30 à 15h30. Réservation conseillée).
  • Muséum d’Auxerre : l’époque de Néandertal, avec l’équipe Ethnologie préhistorique
    • Démonstration de taille de silex : Silex sapiens ou silex Néandertal ?
    • Atelier de peinture de paroi : Peindre sur les parois
    • Atelier sur les espèces animales disparues : Mammouths & Cie
  • Etiolles (Essonne),  avec l’équipe Ethnologie préhistorique
    • Le site préhistorique magdalénien
    • Exposition sur les abris ornés du massif de Fontainebleau



Un photographe au musée : regards de Serge Oboukhoff sur les collections du Cabinet des Médailles de la BnF

Le Samedi 16 Septembre 2017 de 10h00 à 17h00

(rez-de-chaussée du bâtiment Max Weber de l’Université Paris Nanterre).

 

Exposition de photographies d’objets archéologiques à iconographie mythologique du département des Monnaies, médailles et antiques de la BnF

Elle présente plusieurs aspects du travail réalisé par Serge Oboukhoff, photographe au sein du pôle Valorisation de la recherche de la MAE, dans le cadre  d’une collaboration de la BnF, d’ArScAn équipe ESPRI-LIMC  et de la Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès (MAE) au sein du programme
Corpus numérique des objets archéologiques à iconographie mythologique du Cabinet des Médailles de la BnF
du LabEx « Les Passés dans le présent »,