Passeurs de Savoir : la modélisation et le numérique au service de la recherche et du patrimoine culturel

Passeurs de Savoir : la modélisation et le numérique au service de la recherche et du patrimoine culturel

Nous organisons une journée d’étude réunissant des intervenants intéressés par une conversation autour de la transmission des connaissances historiques au sein d’un paradigme culturel dominé par le numérique. Nous aimerions plus particulièrement orienter le sujet de cette journée autour du partage des données de la recherche et de la préservation du patrimoine culturel grâce aux domaines du divertissement et de l’éducation. Nos intervenants pourraient présenter plusieurs points de vue interdisciplinaires, teintés de leurs expériences personnelles, sur la façon dont l’innovation dans l’industrie du jeu vidéo, l’infrastructure du web sémantique et d’autres types d’initiatives ludo-numériques, permettent d’enrichir et transformer notre compréhension du patrimoine culturel.

Les intervenants seraient invités à partager leurs expériences variées offrant ainsi une perspective holistique sur le thème de cette rencontre.

 

Lien vers le programme et le livret des résumés à télécharger : RESUMES




Séance d’ArchéoNum : Redécouvrir la Tapisserie de Bayeux

Lien de téléchargement du programme : Archeonum4ProgrammeDEFlight




Découverte d’un taureau androcéphale à Khorsabad, en Irak

Découverte d’un taureau androcéphale à Khorsabad, en Irak

La mission archéologique française à Khorsabad dirigée par Pascal Butterlin, Professeur à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et membre d’ArScAn a dégagé sur ce site prestigieux, l’ancienne Dur Dharrukin, capitale fondée par Sargon II roi d’Assyrie à la fin du VIIIe siècle avant notre ère, un monumental taureau androcéphale. Ces taureaux ou lions androcéphales nommés lamassu, rendus fameux par les fouilles menées au XIXe siècle par les archéologues français et britanniques à Mossul en Irak du Nord, joyaux des collections du Louvre et du British Muséum gardaient les portes des villes et palais.

Les rares monstres hybrides conservés in situ ont été victimes de pillages et surtout des destructions perpétrées par Daesh entre 2014 et 2017. Le taureau qui vient d’être exhumé avait été identifié su XIXe siècle, dégagé en 1993 puis mutilé par des pillards qui ont coupé sa tête, récupérée par les douanes irakiennes Elle se trouve aujourd’hui au musée de Baghdad. Le reste n’avait jamais été étudié ou publié, et a été enfoui sous des installations militaires puis caché. Dans le cadre de travaux de sauvetage la mission française a fouillé la porte de la ville que gardait ce taureau encore remarquablement conservé qui raconte ainsi à la fois l’histoire d’une ville crée ex nihilo par un roi visionnaire du VIIIe siècle avant notre ère mais aussi celle d’un site gravement endommagé par les conflits récents.

Sa protection est un enjeu patrimonial majeur, dans le cadre d’un programme quadriennal soutenu par le ministère des Affaires étrangères, le musée du Louvre, le laboratoire ArScAn et l’université de Munich.




« Néandertal fait son chaud : 200 000 ans de changements climatiques et culturels » exposition du 25 novembre 2023-7 juillet 2024

« Néandertal fait son chaud : 200 000 ans de changements climatiques et culturels »

25 novembre 2023-7 juillet 2024

Commissaires scientifiques de l’exposition : David Hérisson, CNRS, ArScAn, UMR7041, équipe AnTET et Marina Pagali, conservatrice du patrimoine au Service régional de l’archéologie de la DRAC Hauts-de-France, ArScAn, UMR7041, équipe AnTET

Vernissage : vendredi 1er décembre

Le musée parc archéologique Arkéos présente sa nouvelle exposition temporaire « Néandertal fait son chaud » : 200 000 ans de changements climatiques et culturels ». Cette nouvelle exposition met en exergue le mode de vie du Néandertalien et apporte un nouvel éclairage sur son milieu naturel. Souvent présentés comme des humains adaptés au froid, vivant dans un monde glaciaire constitué de grandes steppes enneigées peuplées de mammouth, Néandertal a su s’adapter à un climat tempéré proche de l’actuel. A travers les récentes découvertes archéologiques faites dans le Nord de la France, cette exposition invite les visiteurs à découvrir les Néandertaliens et leurs capacités d’adaptation à des environnements variés.

Au cours de cette exposition, le visiteur voyagera au fil des deux derniers cycles, entre 240 000 et 40 000 ans incluant deux périodes interglaciaires et deux périodes glaciaires.

Cette exposition est divisée en trois parties :

La première partie de l’exposition est axée sur la présentation de la situation climatique, la géographie et les conditions de vie de l’Homme de Néandertal.

La deuxième partie emmène les visiteurs à découvrir de façon ludique les différentes sciences environnementales. Des tables de manipulation sont installées pour permettre au public de résoudre des énigmes après avoir observé et analysé ces sciences environnementales.

La troisième partie est consacrée aux découvertes archéologiques régionales autour de cette thématique. Elle intègre des projections de films des découvertes archéologiques et des vidéos d’interviews de spécialistes.

Cette exposition est réalisée avec la participation de la DRAC Hauts-de-France, le Service régional de l’archéologie et du Centre National de la Recherche Scientifique.

Lien vers le site web de l’évènement : https://www.arkeos.fr/musee/expositions-temporaires/neandertal-fait-son-chaud

 




Cécile Michel (ArScAn UMR7041- équipe Haroc) reçoit le titre de Doctor philosophiæ honoris causa décerné par l’Université de Hambourg.

 

Cécile Michel, assyriologue, directrice de recherche au CNRS, laboratoire ArScAn (UMR7041), équipe HAROC, et professeure à l’Université de Hambourg, reçoit le titre de Doctor philosophiæ honoris causa décerné par l’Université de Hambourg.

 

Remise du titre par la doyenne de la faculté des sciences humaines

de l’Université de Hambourg, Silke Segler-Meßner

© photo : Karsten Helmholz

 

Cécile Michel dirige deux projets de recherche au sein du CSMC (The Centre for the Study of Manuscript Cultures) : « Archives and Literacy in 2nd Millennium Assyrian Manuscript Culture » et « Reading Closed Cuneiform Tablets Using High-Resolution Computed Tomography ». Ce deuxième projet a permis la mise au point de l’appareil ENCI, conçu au sein du CSMC, technologie non-invasive permettant de déchiffrer les tablettes cunéiformes scellées. Elle a également mis en place un groupe de réflexion sur l’éthique de la recherche et préside le Comité d’éthique du CSMC.

 

Cécile Michel a également reçu le titre de Doctor philosophiæ honoris causa à l’Université de Copenhague en 2017.

 

Informations sur l’évènement : https://www.csmc.uni-hamburg.de/news/2023-09-28-cecile-michel.html




Journées Européennes du Patrimoine 2023 : découverte de l’Abbaye Saint-Amand-de-Coly

Journées Européennes du Patrimoine 2023 : découverte de l’Abbaye Saint-Amand-de-Coly

 

Conférence sur l’histoire de Saint-Amand-de-Coly, samedi 16 septembre à 18h. Mairie de Saint-Amand-de-Coly, 24290 Saint-Amand-de-Coly

– Pierre-Marie Blanc, archéologue au CNRS, laboratoire ArScAn (UMR7041) parlera dans un premier temps des apports du numérique à l’archéologie.

– Jean-Baptiste Cessac, bénévole pour l’association des Amis de Saint-Amand-de-Coly, présentera le fruit d’un long travail de recherches sur Saint-Amand qui s’isola pour vivre pleinement sa foi : aux origines du monachisme chrétien occidental.

 

Visite guidée d’une abbatiale fondée il y a plus de 1 000 ans

Les samedi 16 et dimanche 17 septembre, 11h– 12h et 15h– 16h

Cette abbatiale, faite de pierres Sarladaises et de lauzes typiques du Périgord noir, est considérée comme la plus belle église fortifiée de la région et invite à la contemplation. Difficile de ne pas tomber sous le charme du clocher-porche de l’abbaye de Saint-Amand-de-Coly, haut de 30 mètres, qui se distingue par son immense voûte en arc brisé encadrant la porte d’entrée de l’église.

Profitez de visites accompagnées de l’abbatiale datant du XIIe siècle : histoire, architecture et travaux de recherches.

 

Exposition sur l’histoire de Saint-Amand-de-Coly, les samedi 16 et dimanche 17 septembre, 10h – 12h30 et 14h30 – 17h00

Accueil Patrimoine, 26 route de l’abbaye, 24290 Coly-Saint-Amand

Profitez de l’ouverture de l’Accueil-Patrimoine et découvrez une exposition d’objets archéologiques, des panneaux d’informations sur l’histoire de l’abbaye, carterie. Une projection d’un documentaire de 15 min vous sera proposée ainsi que des tablettes numériques Archéovision.

 

Liens vers le site des JEP :

https://openagenda.com/jep/events/visite-guidee-6429812

https://openagenda.com/jep-2023-nouvelle-aquitaine/events/ouverture-de-laccueil-patrimoine

https://openagenda.com/jep-2023-nouvelle-aquitaine/events/conference-1745039

 




L’équipe HAROC aux Journée Européennes du Patrimoine 2023

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, l’équipe ArScAn-HAROC est présente aux événements suivants :

 samedi 16 septembre 2023

La science raconte le patrimoine : https://evenements-idf.cnrs.fr/event/la-science-raconte-le-patrimoine/

CNRS – Campus Meudon Bellevue

1 Place Aristide Briand
Meudon, 92195

Embarquez pour les Échappées inattendues le samedi 16 septembre 2023 à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine : des conférences et des rencontres avec des scientifiques, un événement ouvert à toutes et tous sur le site historique du CNRS à Meudon.

Événement gratuit sur inscription.

  • 11h-12h15 : Conférence-démo : À l’école des scribes de Babylone (1800 av. J.-C.)
  • Réservation

Cécile Michel et Rosalie Jédelé

dimanche 17 septembre

1,2,3, Calculez !

Maison d’Initiation et de Sensibilisation aux Sciences – MISS

Bât. 204 – Rue André Ampère 91440 Bures-sur-Yvette, Essonne, Île-de-France, France

Le Dimanche 17 Septembre 2023 de 14h00 à 17h00

Venez découvrir l’histoire des machines à calculer https://journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr/programme#/events/15497886
En 2023, nous fêtons le 400ème anniversaire de la naissance de Blaise Pascal. Belle occasion d’entreprendre un petit tour des machines à calculer, avant l’ère de nos calculettes et ordinateurs.
Il y a très longtemps, les hommes ont utilisé des moyens matériels basiques pour calculer : jetons, cailloux, tables à poussière, etc. Puis une étape a été franchie avec le boulier chinois inventé au XII siècle et qui est encore utilisé aujourd’hui ! Mais c’est dès le XVII siècle que l’on voit apparaitre de nouvelles machines à calculer, des machines dites mécaniques, du système de règle à coulisses à la machine à crosses ou à manivelles, géniales « machines » basées sur des systèmes à cannelures ou des roues à nombre de dents variables, pour réaliser additions, soustractions, multiplications et divisions. Ces machines ont été largement fabriquées et utilisées jusque dans les années 1970, détrônées par l’apparition des calculettes électroniques.
Une équipe de passionnés et collectionneurs (de l’Université Grenoble Alpes, du laboratoire ArScAn de l’Université Paris-Nanterre et de la MISS) sera présente avec plusieurs exemplaires de ces machines afin de vous les montrer, vous expliquer leur fonctionnement et évidemment vous les faire essayer.

Pour ArScAn : Christian Hess, Rosalie Jédelé, et Cécile Michel

 

 

 




ArScAn aux Journées Européennes de l’Archéologie

Journées Européennes de l’Archéologie, édition 2023

Le laboratoire ArScAn – Archéologies et Sciences de l’Antiquité (UMR7041) était présent lors des Journées Européennes de l’Archéologie, organisées par le Ministère de la Culture et l’INRAP, à travers différentes initiatives.

 

Village de l’Archéologie, Jardins du Palais Royal (Paris)

Plusieurs ateliers ont été animés par les équipes d’ArScAn.

Au programme :

 

Atelier de fresque antique, ArScAn, équipe ESPRI-LIMC

L’atelier, animé par Dorothée Neyme, chercheuse spécialiste de la peinture et des stucs romains (Marie Skłodowska-Curie Fellow, STUCCO project number 101066898), a rassembléplusieurs groupes d’apprentis fresquistes. Élèves de CE2, enfants, parents et grands-parents ont pu concevoir leur décor, en reprenant des modèles issus de la peinture pompéienne, ou en optant pour une création libre. Ils ont pu expérimenter le travail de dessin préparatoire et de l’application des pigments sur enduit frais, puis repartir avec leur œuvre !

 

 

 

Animation de l’activité : Dorothée Neyme, Marlène Nazarian, Emmanuelle Bignoumba, Maiwenn Tonna, Antoine Namur et Maeva Marouteau.

 

Atelier « L’école des scribes », ArScAn, équipe HAROC

À l’« école de scribes », petits et grands s’initient l’écriture cunéiforme syllabique, selon les méthodes d’enseignement d’il y a 4000 ans. À l’aide d’un stylet, sur des tablettes d’argile fraîche, les participants apprennent à écrire leur prénom ou à calculer en base 60, un système dont nous avons hérité aujourd’hui pour la mesure du temps et celle des angles. Le but est de permettre à chacun et chacune d’employer un outil particulier, le calame, afin de s’initier aux gestes techniques de cette écriture. L’initiation assurée par l’équipe des chercheurs et doctorants assyriologues de l’équipe HAROC a permis aussi de réfléchir au fonctionnement d’un système syllabique et aux rapports entre langue et écriture.

 

Animation de l’activité : Louise Quillien, Rosalie Jédelé, Dîlan Öztürk, Clément Pena, Aurélie Paci

 

Atelier « L’armement romain du Bas-Empire », ArScAn équipe GAMA

Animé par Pauline Bombled, spécialiste des pointes de lance de l’Antiquité tardive, l’atelier vise à présenter les différents types d’armes qui équipaient les soldats romains, leurs usages et leur évolution au cours de la période impériale. À l’aide d’une restitution graphique sur posters, les participants découvrent la panoplie type du légionnaire romain du Haut Empire et celle du Bas Empire.

Les jeunes légionnaires de CE2 et les recrues de tout âge ont pu également s’initier au maniement des armes – lance et bouclier rond reprenant la forme des modèles employés à partir du IIIe s. ap. J.-C. – ainsi que certaines formations tactiques, dont la célèbre « formation tortue » !

Animation de l’activité : Pauline Bombled, Valentine Benoliel, Prune Sauvageot

 

 

Abbatiale Saint-Amand-de-Coly, ArScAn, équipe APOHR-OrAM

Les élèves des classes de grande section (32 élèves) et de moyenne section (22 élèves) et leurs enseignantes ont pu dialoguer avec un archéologue à propos des méthodes et résultats des fouilles archéologiques entreprises autour de l’école installée depuis la fin du XIXe siècle dans l’enclos monastique médiéval (XII-XIIIe siècle) à proximité de l’église abbatiale.

Eglise abbatiale et école communale dans l’enclos monastique (P.-M. Blanc)

Conférence sur les nouvelles technologies numériques au service du patrimoine architectural médiéval local (lasergrammétrie, modélisation 3D, géoradar), samedi 17 à 17h, 1h45 (20 personnes).

Les samedis et dimanches, 4 visites commentées de l’église abbatiale par un archéologue auront permis à plusieurs dizaines de visiteurs d’accéder à une information renouvelée sur les phases de construction, de reconstruction et de restauration au long des 900 ans de son histoire.

Animation de l’activité : Pierre-Marie Blanc, archéologue, président de l’Association des Amis de Saint-Amand-de-Coly, Jean-Baptiste Cessac et Jean-Claude Wintersdorff.




Préhistoire intime, vivre dans la peau des anciens Homo sapiens, conférence Sophie Archambault de Beaune

Préhistoire intime, vivre dans la peau des anciens Homo sapiens 

une rencontre avec Sophie Archambault de Beaune, Professeure à l’université de Lyon et chercheuse au sein du laboratoire « ArScAn- Archéologies et sciences de l’Antiquité »

Café préhistoire, Musée de l’Aurignacien (Aurignac) le 23 juin, 18h30

 

Résumé de la conférence

Il sera ici question des usages du corps des femmes, des hommes et des enfants qui peuplaient l’Europe il y a 40 000 à 10 000 ans. Il est aujourd’hui possible d’avoir une idée assez précise de leur apparence à partir des squelettes retrouvés et des analyses ADN, de leur habillement, de leur parure, mais aussi de la manière dont ils se soignaient, dont ils se déplaçaient, dont ils se mouvaient lorsqu’ils accomplissaient leurs tâches quotidiennes. Les vestiges de leurs activités permettent parfois de retrouver leurs gestes, leurs postures, leurs attitudes corporelles. La répartition des tâches entre hommes et femmes peut aussi être approchée à partir des traumatismes que le travail laisse sur le corps. De même, de modestes témoins suggèrent la présence, souvent passée inaperçue, des enfants dans les grottes ornées et dans les habitats. On peut parvenir à savoir de quoi les gens souffraient, mais aussi comment ils se soignaient ou apaisaient leurs maux. Enfin, quel sort réservaient ils aux cadavres et comment se représentaient ils leur propre corps ? Bref, c’est à une archéologie du corps que Sophie A. de Beaune tente ici de s’atteler.

Elle a même voulu aller plus loin encore en s’interrogeant sur ce qu’ils percevaient, ce qu’ils ressentaient. En un mot, sur ce qu’on peut saisir de leurs émotions, de leurs affects. C’est donc tout ce qu’on considère généralement comme invisible et totalement hors de portée qu’elle a cherché à mettre en avant dans cet ouvrage.

 

Présentation de la conférencière

Professeur à l’université de Lyon et chercheur au laboratoire « Archéologies et sciences de l’Antiquité » à Nanterre, Sophie Archambault de Beaune étudie les comportements techniques et les aptitudes cognitives de l’homme préhistorique.

Elle a notamment publié Pour une archéologie du geste (2000), L’homme et l’outil (2008), Qu’est-ce que la Préhistoire ? (2016), Notre préhistoire. La grande aventure de la famille humaine (2016) et codirigé Cognitive Archaeology and Human Evolution (2009), La Préhistoire au présent. Mots, images, savoirs, fictions (2021), New Advances in the History of Archaeology (2021) et Préhistoire intime. Vivre dans la peau des Homo sapiens (2022). Elle dirige la collection « Le Passé recomposé » à CNRS Éditions.

Site officiel du Musée : https://www.musee-aurignacien.com/fr/cafe-prehistoire-vendredi-23-juin-18h30-sophie-archambault-de-beaune-prehistoire-intime-vivre-dans




Communiqué : Les premiers instruments sonores préhistoriques découverts au Levant

Les premiers instruments sonores préhistoriques découverts au Levant

Bien que passé au peigne fin depuis 1955, le site préhistorique d’Eynan-Mallaha au nord d’Israël, réserve encore de belles surprises aux scientifiques. En témoignent sept instruments sonores préhistoriques, des « flûtes », identifiés récemment par une équipe franco-israélienne1, qui font l’objet d’un article publié le 9 juin dans Nature Scientific Reports. Cette découverte d’aérophones fabriqués il y a plus de 12 000 ans, est rarissime: ce sont les premiers instruments sonores découverts au Proche-Orient.

Voir l’article complet sur : https://www.cnrs.fr/fr/les-premiers-instruments-sonores-prehistoriques-decouverts-au-levant

L’équipe co-dirigée par Laurent Davin (post-doctorant à la Fondation Fyssen) est notamment composée de scientifiques du Centre de recherche français à Jérusalem (CNRS/Aix-Marseille Université/ministère de la Culture), du laboratoire Technologie et ethnologie des mondes préhistoriques (CNRS/Université Panthéon-Sorbonne/Université Paris Nanterre), du laboratoire Archéologies et sciences de l’Antiquité (CNRS/ministère de la Culture/Université Panthéon-Sorbonne/Université Paris Nanterre) et de l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (CNRS/Université Aix-Marseille).

Bibliographie

Bone aerophones from Eynan-Mallaha (Israel) indicate imitation of raptor calls by the last hunter- gatherers in the Levant. Laurent Davin, José-Miguel Tejero, Tal Simmons, Dana Shaham, Aurélia Borvon, Olivier Tourny, Anne Bridault, Rivka Rabinovich, Marion Sindel, Hamudi Khalaily et François Valla. Nature Scientific Reports, le 9 juin 2023. https://doi.org/10.1038/s41598-023-35700-9