Séminaire doctoral « Archéologie romaine et photographie »

Séminaire doctoral « Archéologie romaine et photographie » organisé par Anissa Yelles, Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ED112 Laboratoire ArScAn UMR 7041- équipe GAMA

https://archeophoto.hypotheses.org/  

Le séminaire aura lieu sur le site de l’Université Paris Nanterre, bâtiment Max Weber, salles de séminaire 1 et 2

Loupian, relevé photographique, juillet 2020 © Anissa Yelles

 

Pour la deuxième session du séminaire doctoral de l’ed112 « Archéologie et photographie », le programme de l’année 2021-2022 souhaite poursuivre l’exploration de ce champs disciplinaire en proposant un angle d’approche plus spécifiquement centré sur le monde romain. En effet, au regard de la longue histoire de l’archéologie, les études latines figurent parmi la première branche à avoir mis en place une méthodologie d’acquisition des données, dont les protocoles d’enregistrement ont progressivement fait évoluer le regard de l’explorateur sur son propre objet d’étude. Si l’approche du terrain de l’archéologie classique a longtemps été marquée par une conception monumentale de la fouille, l’application de moyens de reproduction de plus en plus rigoureux ont contribué à gommer la quête incessante de l’objet pour mieux questionner l’artefact en tant qu’élément structurant les couches séquentielles. Ainsi, les grands sites explorés dès la Renaissance dotés d’une stratification complexe ont replacé la phase du relevé comme étape analytique centrale de la chaîne opératoire, Pompéi figurant parmi les premiers chantiers de l’histoire à bénéficier d’une couverture photographique minutieuse et abondante. Le site demeure encore aujourd’hui un des plus novateurs en matière de techniques de reconstitutions des surfaces à l’appui des archives de fouilles et des nouvelles technologies. Le séminaire souhaite ainsi questionner les spécificités de l’archéologie romaine et gallo-romaine dans sa méthodologie de production de données documentaires ? À travers une série d’exemples (pris aussi bien en contexte urbain stratifié qu’en milieu rural), et en confrontant les types de corpus, il s’agira de se demander quelles sont les caractéristiques propres de cette documentation iconographique ? Comme l’an passé les doctorants en archéologie de l’ED112 pourront valider des crédits ECTS en suivant les séances de ce séminaire.

Les séances se dérouleront en mode « hybride », sur place et en visioconférence.

 

Séance 1 (26 janvier) : 17h30-19h, salle de séminaire 2, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre : « Du dessin à la photographie en archéologie : évolution et complémentarité. Afrique et Gaule ». (Monique Dondin-Payre-UMR 8210, CNRS-Paris)   /!\ ANNULEE ET REPORTEE ULTERIEUREMENT 

La photographie a connu à partir de son invention en 1839 un essor fulgurant, de sorte qu’elle fut très vite utilisée pour documenter l’archéologie. Cependant, elle ne supplanta pas le mode de relevé habituel, le dessin, qu’il consiste en plans horizontaux, en vues en élévation, en coupes, en « rendus » Si la photographie permettait la création de documents particuliers (l’enregistrement des étapes des fouilles in vivo par ex.), le dessin offrait des possibilités autres (comme les précisions de dimensions), si bien que, en dépit des progrès techniques de la photographie, qui en rendaient l’utilisation plus facile matériellement, le dessin, sous toutes ses formes, continua (et continue) à être utilisé. Les rapports entre ces moyens d’enregistrement et de figuration des opérations et des sites archéologiques ne conduisirent pas à la disparition des uns au profit des autres, mais à une complémentarité.

 

Séance 2 (23 février) :  17h30-19h, salle de séminaire 2, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre : La photographie de fouilles en archéologie romaine, techniques et méthodes

Loïc Damelet photographe – Assistant ingénieur au centre Camille Jullian

Thomas Sagory – Photographe archéologue au MAN (musée d’archéologie nationale) : « Cerf-volant, perche, photographie et algorithme »

 

Séance 3 (23 mars) :  17h30-19h, salle de séminaire 2, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre :  Présentation du projet Epicherchell.

Laurence Brissaud, Attachée principale de conservation du patrimoine au musée et sites gallo-romains de Saint-Romain-en-Gal,  ENS/AOROC : « Les archives de fouilles de Saint-Romain-en-Gal »

Philippe Leveau, Bruno Baudoin et Stephanie Satre (centre Camille Jullian) : « EpiCherchell : la place de la photographie dans un projet de recherche »

 

Séance 4 (13 avril) :  17h30-19h, salle de séminaire 1, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre :  La place de Pompéi dans l’histoire des techniques documentaires en archéologie romaine

Hélène Dessales – ENS-AOrOc : « Photographier l’architecture pompéienne : le cas de la Villa de Diomède »

Sandra Zanella (Université Côte d’Azur) : « Pompéi sous la focale »

 

Séance 5 (11 mai) :  17h30-19h, salle de séminaire 2, bâtiment Max Weber, Université Paris Nanterre :  Alésia vue du ciel

Michel Reddé, EPHE, « L’archéologie aérienne et la réalité du terrain : le cas des travaux de César à Alésia »

Jonhattan Vidal – Arscan- Archéologies environnementales : « Alésia au Lidar : « L’approche intégrée du site d’Alésia : combiner données de fouilles, géophysique et télédétection » »

 

* Pot de fin séminaire

Contact et informations complémentaires : https://archeophoto.hypotheses.org

Programme du séminaire à télécharger :maquette séminaire deuxième année (2)




La publication archéologique en environnement numérique

Journée d’étude ArcheoNum

La publication archéologique en environnement numérique

organisée par Virginie Fromageot-Laniepce

le 27 janvier 2022

à l’Université de Paris Nanterre, bâtiment Max Weber, salle des conférences

Cette demi-journée d’étude et d’information ouverte à tous a pour thème la mise en œuvre de l’infographie dans les phases d’étude et de publication d’un monument.Cette matinée s’inscrit dans les séminaires du projet collectif ArcheoNum de l’unité ArScAn qui explore depuis 9 ans, l’évolution des pratiques, méthodes et outils de traitement et de diffusion numériques des documents relatifs aux sciences de l’Antiquité, à l’archéologie et au patrimoine culturel (https://archeonum.hypotheses.org/). Ce projet est organisé par Anne-Violaine Szabados, Mathieu Linlaud et Virginie Fromageot-Laniepce.

Sous l’intitulé « La publication archéologique en environnement numérique », il est question de voir comment les techniques du numérique sont utilisées dans le processus de recherche et dans les modalités de publication et de diffusion des résultats et des données. Nous proposons de poursuivre cette enquête dans la continuité de la journée du 22 janvier 2021(https://arscanpc.hypotheses.org/1277).

Pour ce 2e volet, nous accueillons Alban-Brice Pimpaud, archéologue féru de modélisation 3D et de web qui a participé aux systèmes d’information bâtis par plusieurs institutions, entre plusieurs pays (http://www.archeo3d.net) et Thomas Sagory, archéologue et chef de projet numérique qui enrichit une collection de référence de l’archéologie (https://archeologie.culture.fr), dont les visites virtuelles présentent en ligne tant l’archéologie nationale que le Proche-Orient ancien. Ils nous informeront de leurs itinéraires du terrain aux écrans, de leurs réalisations récentes en vue de publications augmentées.

 

Contact : virginie.fromageot@cnrs.fr

Inscription : https://evento.renater.fr/survey/Archeonum-zk931el4




PRENDRE LA ROUTE IV. La marche.

Journée d’études Paris 8/Paris 10, ESPRI-ArScAn. Projet Collectif « Mobilités », Vendredi 3 décembre 2021, 13h-18h, Université Paris Nanterre, Bâtiment D – Henri Lefebvre, salle D111

En ligne (zoom) :

https://us05web.zoom.us/j/81252991040pwd=aVowd0JYVC85MFEwYVZNT2RVWWlLQT09

En espérant que le lien sera actif durant toute la séance (de nouveaux liens sont susceptibles d’être communiqués durant la rencontre).

Contact : Claudia Moatti (moatti@usc.edu), Pascale Ballet (pascale_ballet@yahoo.fr)

 Dans le cadre de notre programme Mobilités, et après une première rencontre consacrée à La Marche (26 mars 2021), la séance du 3 décembre nous permettra d’aborder des sources non explorées jusqu’ici : sources rabbiniques, papyrologiques et mésopotamiennes. Trois communications seront présentées.

 

 

 

Programme détaillé et résumés des interventions :

13h: Accueil

13h15-13h30 : Introduction (Claudia Moatti)

13h30-14h30 : Catherine Hezser, Université de Londres : Wandering Rabbis: The Representation and Significance of Walking in Palestinian Rabbinic Literature of Late Antiquity

Walking on foot is presented as the main form of mobility associated with rabbis in Palestinian rabbinic literary sources of the first four centuries C.E. Should we consider the many references to wandering rabbis a mere literary device or do they reflect historical reality? What did the tradents and editors of these stories try to convey by presenting rabbis as wandering? To answer these questions we have to consider the broader context of walking as the most elementary form of mobility and the phenomenon of “wandering intellectuals”. Whereas Christian leaders travelled longer distances to establish and maintain communities around the Mediterranean, rabbis’ mobility was limited to the Near Middle East. Walking enabled rabbis to maintain collegial relations with each other and to exchange halakhic opinions. Walking therefore served to maintain rabbinic network connections in the rabbinically defined Land of Israel.

Discussion

15h Introduction (Pascale Ballet)

15h15 -16h : Simona Russo, Istituto G. Vitelli, Florence : Walking, walking like a Graeco-Roman Egyptian (en italien)

Documentary papyri of Graeco-Roman period don’t offer any evidence about walking. Apparently there is no verb specifically meaning “to walk”; no sentence is openly explaining the action of walking, but many texts and documents use verbs like “to go”, “to come”, etc.

Mobility of people and things, indeed, could be particularly by ship and/or animal.

Hence, it is very difficult to understand if those verbs were used to mean “to walk”, or “to go” by any other way of mobility.

Nevertheless, a specific and deep investigation into the open and much more into the hidden meaning of the contents of many documents – particularly private letters – could enable us to analyze and describe this topic.

The results of this study represent only some steps we may reach by the deep analysis of the big amount of documents we luckely have on hand.

Discussion

Pause

16h45-17h30 : Sophie Cluzan, Musée du Louvre, Département des Antiquités orientales, Mari, une communauté en marche. Images votives, rites et intégration dans un royaume de l’Euphrate au milieu du IIIe millénaire

Le royaume de Mari occupe une position stratégique sur les routes terrestres et fluviales qui, au milieu du IIIe millénaire avant notre ère, mettent en relation des mondes éloignés. Sur l’Euphrate, cette métropole organise la vie religieuse de la communauté autour de différents centres religieux. L’inventaire des richesses de ces sanctuaires met en lumière l’importance qu’ils accordent à l’image humaine présentée sous forme de statues, conçues comme des doubles animés, magiques et performatifs. Plus que dans tout autre royaume de la région syro-mésopotamienne, les temples de Mari accueillent ces statues votives en quantité, distinguant ce royaume au sein d’une tradition géographiquement plus largement attestée et caractéristique de la période. Outre cette forme d’omniprésence, les statues de Mari représentent les individus masculins en marche, en mouvement, quand les autres royaumes en font des images statiques. Le choix de cette manière adoptée par la communauté masculine pour se présenter dans l’enceinte sacrée sera discuté à l’aune des sources textuelles du royaume et la plus vaste région pour tenter d’établir une relation entre ces images, en marche, et les territoires, urbain et régional.

Discussion

 

 




La maison urbaine antique en Gaule du nord et régions limitrophes (50 av. n.è. / 300 de n.è.)

Table Ronde : La maison urbaine antique en Gaule du nord et régions limitrophes (50 av. n.è. / 300 de n.è.)

 Journée organisée par Olivier Blin, Inrap, UMR 7041 CNRS et Sandra Zanella, Université Côte d’Azur, CEPAM – UMR 7264 CNRS

le 14 décembre 2021, (9h00 – 17h00), Musée d’Archéologie Nationale, Place du Château, Saint-Germain-en-Laye (78)

 

La documentation sur l’habitat urbain antique ne cesse de s’enrichir, grâce, en particulier, aux opérations d’archéologie préventive. Au cœur des villes et agglomérations, l’accès à de vastes surfaces permet d’observer différemment l’espace urbain et de reconnaître des « maisons » dans leur intégralité ou quasi-intégralité.

La Table Ronde se propose, à partir de cas souvent inédits, de réfléchir aux aspects typologiques et morphologiques de l’habitat urbain de quelques capitales de cités et autres agglomérations du Bassin parisien durant le Haut-Empire.

Cette table ronde s’inscrit dans la continuité des trois précédentes réalisées en 2008, 2010 et 2011 sur la maison urbaine antique dans le Bassin parisien et régions avoisinantes. Il s’agissait d’un axe de recherche mené au sein de l’équipe GAMA par Olivier Blin. Le projet de publication de ces trois journées, qui regroupent 35 communications, nécessite aujourd’hui une actualisation. En effet, depuis ces dix dernières années de nouvelles découvertes, issues de l’archéologie préventive, sont disponibles et permettent d’élargir le corpus déjà engrangé.

 

L’objectif est de compléter les données déjà récoltées sur la moitié nord de la Gaule romaine afin de proposer une synthèse générale. Cette nouvelle rencontre se veut aussi le point de départ d’un nouveau questionnement en élargissant dans les années futures le propos aux pays limitrophes (Espagne-Italie-Suisse, Allemagne, Belgique…) en éclairant le sujet avec des exemples hors de nos frontières de la France actuelle.

 

Deux axes sont retenus :

  1. Nouvelles données de l’archéologie urbaine métropolitaine : aspects typo-morphologiques ; en y incluant l’ouverture aux autres aires géographiques (comparaison, apports pour la synthèse)
  2. « La maison dans la ville » réflexions sur le rôle de la maison dans la structure urbaine.

 

Programme : Programme_Table Ronde_Maison Antique 2021

 




D’Orient en Occident. Questions d’occupation des espaces funéraires (volet 2)

 

D’Orient en Occident. Questions d’occupation des espaces funéraires (volet 2)

Campus de Nanterre, 26 novembre 2021, Max Weber, salle 2, 9h30-17h00

et en visioconférence sur : https://meet.google.com/thv-etuw-sT 

Dans le cadre du Projet collectif de l’UMR ArScAn « Construire l’espace. Analyse chrono-spatiale des Logiques territoriales et locales »

Programme : Lieux et espaces funéraires (coordination : Brigitte Boissavit-Camus, Katerina Chryssanthaki-Nagle et Olivier de Cazanove)

 

Le choix des emplacements dévolus aux morts répond autant à des logiques culturelles que pratiques. Or, rarement la réflexion ne fait la part entre les deux motivations qui régissent leur implantation.

La recherche récente montre que la fonction funéraire est loin d’être, dans le passé, toujours aussi dissociée des lieux cultuels et résidentiels qu’on ne l’a pensé. Ceci questionne ce que recouvre concrètement et implicitement les notions de séparation et de distance et, au-delà, les seuils critiques induits (distance physique ou immatérielle ? distance verticale ou horizontale ? distance entre un lieu et les usages d’un lieu ? etc.). En confrontant différentes aires chronologiques et culturelles, nous proposons d’aborder l’analyse spatiale des espaces funéraires, par une réflexion sur les dynamiques et les logiques détectables au niveau du lieu (émergence, maintien, transformation, disparition…).

En examinant les critères susceptibles d’éclairer des choix ou des configurations en matière de localisation (milieu, ressource, fréquentation, accessibilité, productivité, aménité, répulsion, tensions foncière, symbolique, économique, habitus …), il s’agit de saisir les interactions des éléments funéraires avec leur environnement culturel ou naturel, et de comprendre les relations qui unissent un lieu à l’aire funéraire, au territoire ou au réseau dans lequel il prend place. L’analyse peut être envisagée sur des durées courtes comme longues, les éléments du territoire ayant pu perdurer en l’état, avoir changé de contenus et de formes, avoir été négligés et abandonnés dans le temps. Les questions de leur création, de leur transformation et de leur disparition sont donc au cœur des discussions, éclairent les notions d’usage, d’adaptation ou de résilience, mais aussi d’héritage, car les objets spatiaux sont souvent réintégrés à d’autres logiques après leur abandon. En tentant de saisir la part des lieux dans les dynamiques d’appropriation des territoires, la réflexion fait aussi écho aux préoccupations contemporaines.

 

Programme :Programme__D’Orient et d’Occident. Questions d’occupation des espaces funéraires-




Qu’est-ce qu’être nomade au fil des temps passés, présents et futurs ?/What does it mean to be nomadic in the past, present and future?

Prochainement la tenue en présentiel du colloque – débat :

 

Qu’est-ce qu’être nomade au fil des temps passés, présents et futurs ?

What does it mean to be nomadic in the past, present and future?

du 25 novembre (14h -18h) au 27 novembre 2021 (10h-18h)

Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution

36 rue Geoffroy saint Hilaire 75005

Museum national d’Histoire naturelle, Paris (France)

 

Toutes les informations et consignes d’accès sont disponibles en ligne : https://nomads.sciencesconf.org/

Plan d’accès : Plan_MNHN_GGE et Cantine_Basse

 

Le nomadisme est l’un des rares modes de vie à pouvoir questionner et relier la pré-histoire à l’actualité des crises sociétales et mondiales (environnementale, sanitaire, gouvernementale, économique). Mais qu’est-ce qu’être nomade ? Comment sont définis et se définissent les nomades ? Comment ces populations se sont adaptées et s’adaptent-elles encore à leurs environnements naturels, culturels et politiques ? Quels sont leurs futurs ? Ces questionnements sont au cœur de la thématique de ce colloque international et interdisciplinaire, organisé en 4 sessions :

Session 1 : Qu’est-ce que ‘Etre nomade’ au croisement de différents champs disciplinaires des sciences humaines et sociales ?

Session 2 : Quels liens entre nomades d’hier et d’aujourd’hui.

Session 3 : Quelles traces ont pu laisser ou laissent encore les peuples nomades dans l’histoire humaine ?

Session 4 : Quel avenir pour les nomades ?

 

Le programme détaillé est accessible en PDF ici : ArScAn_CollNomade_Programme_Français

Les résumés sont disponibles ici : ArScAn_CollNomade_Résumés_français

En respect des consignes sanitaires gouvernementales concernant l’accès aux lieux publics, l’entrée (gratuite) du colloque sera soumise à la présentation du pass sanitaire.

Une retransmission en visioconférence sera également mise en place.

Très cordialement

 

Le Comité d’organisation

AVERBOUH Aline CRHC CNRS, UMR 7209 AAPSE, MNHN Paris

BAHUCHET Serge, Prof. émérite MNHN, UMR Eco-anthropologie, Paris

GOUTAS Nejma, CRCN CNRS UMR 7041 Nanterre

MAZZELLA Sylvie, DR CNRS, UMR 7064, Dir institut Aix-Marseille Univ_Sociétés en Mutation en Méditerranée

 

Comité scientifique

BOUBAKRI Hassan, Prof. Université de Sousse (Tunisie)

BRISEBARRE Anne-Marie, DR émérite CNRS, LAS, Coll. France et EHESS, Paris

DEMOULE Jean-Paul, Prof. émérite Univ Paris 1

FERRET Carole, CRHC CNRS LAS, Coll. France et EHESS, Paris

GUEDON Marie-Françoise, Prof. Univ Ottawa (Canada)

MASHKOUR Marjan, DR CNRS UMR 7209 AAPSE, MNHN Paris

MEVEL Ludovic, CRCN CNRS UMR 7041 Nanterre

PLIEZ olivier, DR CNRS, Art-Dev, Montpellier

STREIFF-FENART Jocelyne, DR émérite CNRS, URMIS, Nice

VERNA Christine, CRCN CNRS, UMR 7194 HNHP, MNHN, Paris

 

___________ version anglaise______________________

We are pleased to announce the colloquium – debate: « What does it mean to be nomadic in the past, present and future? will be held:

 

from 25 November (2-6pm) to 27 November 2021 (10am-6pm)

Auditorium of the Grande Galerie de l’Évolution

36 rue Geoffroy saint Hilaire 75005

National Museum of Natural History, Paris (France)

 

All information and access instructions are available online: https://nomads.sciencesconf.org/

Access map : Plan_MNHN_GGE et Cantine_Basse

 

Nomadism is one of the rare ways of life that can question and link pre-history to current societal and global crises (environmental, health, governmental, economic). But what does it mean to be nomadic? How are nomads defined and define themselves? How have these populations adapted and are they still adapting to their natural, cultural and political environments? What are their futures? These questions are at the heart of the theme of this international and interdisciplinary colloquium, organised in 4 sessions:

Session 1: What is ‘Being nomadic’ at the crossroads of different disciplinary fields of the human and social sciences?

Session 2: What are the links between nomads of yesterday and today?

Session 3: What traces have nomadic peoples left or still leave in human history?

Session 4: What future for nomads?

 

The detailed programme is available in PDF hereArScAn_CollNomade_English_Program

The abstracts are available here: ArScAn_CollNomade_Summaries

 

In compliance with government health regulations concerning access to public places, entry (free of charge) to the conference will be subject to presentation of a health pass.

 

A videoconference broadcast will also be available.

 

Yours sincerely,

The Organising Committee & the Scientific Committee

 

 




Journée d’étude : Société et environnement en Crète à l’Âge du Bronze

Journée d’étude : Société et environnement en Crète à l’Âge du Bronze

Organisée par Laurent Lespez (UPEC, LGP) et Maia Pomadère (Paris 1, ArScAn)

En visioconférence, inscription au webinaire sur : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_XajWSRXuRA6cNM61MfQTAw  

 

L’essor des recherches géoarchéologiques en Crète depuis une quinzaine d’années a montré l’intérêt de combiner investigations paléoenvironnementales et archéologiques pour restituer les dynamiques paysagères et les conditions environnementales de l’évolution des sociétés anciennes, dans la longue durée. Des programmes centrés sur ces problématiques ont été récemment développés en Crète dans différents cadres, principalement en relation avec des investigations archéologiques, mais aussi dans d’autres espaces moins anthropisés. lls permettent de restituer les paysages du passé, les systèmes de production associés mais aussi l’impact de certains événements sismiques ou tectoniques.

L’objectif de cette rencontre est de faire le point sur les avancées, les méthodes et les enjeux de ces recherches encore dispersées, afin d’enrichir nos connaissances sur les interactions Climat / Environnement / Société en Crète du Néolithique à la période moderne.

Programme de la journée : Program Geoarchaeology in Crete




Colloque « Et pourtant elle tourne »

« Et pourtant elle tourne », Blocages épistémologiques en archéologie

colloque organisé par Laure Fontana et Sophie A. de Beaune

dans le cadre des Projets collectifs ArScAn,

les 18 et 19 novembre, MSH Mondes, Campus de Nanterre Université, Bâtiment Max Weber, Salle des conférences

L’objectif de ce colloque, qui s’inscrit dans le projet collectif « Épistémologie » développée par Laure Fontana et Sophie A de Beaune à ArScAn, est de réfléchir, en tant qu’archéologues, aux idées qui résistent à la science, c’est-à-dire celles qui ont du mal à être acceptées par la communauté des chercheurs en dépit des données qui s’accumulent et des nouvelles propositions. L’idée n’est pas tant de décrire les idées rejetées arbitrairement en détaillant les contre-arguments, que d’essayer de mettre au jour les processus qui expliquent une telle réaction : remise en question de fondamentaux, postures théoriques, débat entre les écoles de pensée, précocité par rapport aux contextes…

Programme du colloque :ArScAn_Colloque_Programme_Et pourtant elle tourne MSH

 




Conférences de Juan Manuel Tebes (Université catholique argentine – CONICET)

 Conférences de Juan Manuel Tebes (Université catholique argentine – CONICET)

Juan Manuel Tebes, professeur d’archéologie et histoire du Proche-Orient antique à l’Université catholique argentine – CONICET, est invité pour un mois à l’Université Paris Sorbonne, à l’initiative de François Villeneuve et Pascal Butterlin.

Il sera parmi nous du 8 novembre au 8 décembre. C’est un spécialiste du Ier millénaire av. J.-C. au Levant méridional et Arabie septentrionale : archéologie, histoire et historiographie.

Il assurera deux séances au séminaire de F. Villeneuve, les mardis 30 novembre et 7 décembre à 10h00 (3, rue Michelet salle 311),

– « Tribes and chiefdoms and the question of tribalism: Edom, Negev, Syro-Arabian Desert, Tayma, Dedan »

– « Local pottery traditions: Qurayyah, Taymanite, Edomite and Dedanite wares »

 

et deux autres au séminaire de P. Butterlin, probablement les jeudis 18 novembre et 2 décembre, rue Michelet également.

– « Economic and cultural interactions: Arabah copper mining and exchange; the Arabian incense trade »

– « Cultic practices and religious interactions: Local deities, open-air shrines and tombs, pilgrimage »

 

Jeudi 25 novembre à 10 heures, en visioconférence, dans le cadre des conférences des « Amis de Larsa », il donnera une conférence publique, en anglais :

« Names and Images of Edomite / Idumaean God Qos and the Question of Yahweh’s Look-Alike » (v. image jointe).

 

Juan Manuel Tebes est de longue date un ami d’ArScAn, où il a séjourné et travaillé longuement il y a une dizaine d’années dans le cadre d’un sabbatique.




Archéométrie et histoire des techniques

Archéométrie et histoire des techniques

Atelier concept du GDR 2092 Techniques et production dans l’histoire (TPH) – https://tph.hypotheses.org

coordonné par Philippe Dillmann, Gaspard Pagès et Catherine Verna

le 15 novembre 2021, 9h30-17h30 – Entrée libre – Pass sanitaire requis

Amphithéâtre du Bâtiment Max Weber (Bat. SHS), Université Paris Nanterre

L’atelier concept qui réunira archéologues, historiens et archéomètres a pour objectif d’interroger la place et le rôle de l’archéométrie dans la construction de l’histoire des techniques qui, dès l’origine de la discipline, est définie comme interdisciplinaire. Cette enquête s’inscrira volontairement dans le temps long, du Néolithique au XVIIIe siècle, afin d’explorer en quoi les sciences analytiques et l’archéologie ont participé au renouvellement des réflexions en histoire des techniques et à la construction historique.

 

Dans un premier temps, nous proposons de reconstituer une historiographie des relations entre ces « disciplines » autour de deux cas exemplaires 1. L’histoire de la sidérurgie qui a été un terrain expérimental favorable à la construction des liens entre le laboratoire, le terrain et l’histoire des techniques et 2. La numismatique, une discipline ancienne née au XVIIe siècle dont la matérialité a été le support de relations de plus en plus étroites entre archéométrie, archéologie et histoire.

Ensuite, nous examinerons, à partir du thème emblématique en histoire des techniques qu’est la circulation des matériaux et des savoirs, le résultat de trois enquêtes qui restituent l’efficacité de cette démarche heuristique 1. Dans le domaine de la production du verre (entre Asie centrale et Méditerranée, de la fin de l’Antiquité au milieu du Moyen-Âge) ; 2. Dans celui des techniques picturales (entre Éthiopie et Méditerranée, aux XIIIe-XVIe siècles) ; 3. Dans celui de l’émaillage sur céramique (entre Chine et France, aux XVIIe et XVIIIe siècles).

Dans un autre domaine, et plus récemment, les développements méthodologiques analytiques permettent de collecter des informations au sein de la matière organique réduite à l’état de traces, jusqu’à présent inaccessibles. Leur examen constituera le dernier volet de cet atelier concept : les techniques de production et les usages des cires, du miel et des goudrons végétaux peuvent ainsi être approchés et étudiés.

 

Sur ces terrains d’application, et bien au-delà, l’interdisciplinarité des démarches analytiques et des réflexions théoriques est aujourd’hui assimilée et constitue le pivot de la plupart des travaux de recherche actuels. Cette interdisciplinarité « intégrée » constitue également la base de nouvelles réflexions qui trouvent leur origine dans plus de 50 ans de construction épistémologique et méthodologique et irriguent la totalité du spectre des recherches sur les sociétés et les civilisations anciennes. L’atelier sera ainsi l’occasion de passer en revue cette évolution et d’examiner la pratique actuelle de l’interdisciplinarité dans ces domaines afin de mieux en saisir les contours conceptuels.

Programme de l’atelier : Programme_Archéométrie_histoire des techniques