Sanctuaires et peintures bouddhiques de Karadong (c. IIIe s.)
L’achèvement du programme d’analyse des peintures de Karadong et leur lisibilité renforcée par des explorations photographiques dans l’invisible ont permis de finaliser l’étude iconographique et la restitution du programme décoratif des sanctuaires, jalons majeurs dans l’histoire de la diffusion du bouddhisme. Certains modèles ayant pu inspirer architectes et décorateurs ont été identifiés.
Cette étude, fruit d’une collaboration pluridisciplinaire, a fait l’objet d’une HDR qui sera intégrée à la monographie du site, en préparation. Une réflexion sur la construction des images et la représentation du divin a révélé la pluralité des origines et des relais d’un art déjà métissé, et permis de distinguer l’apport indien de liens insoupçonnés avec le monde gréco-romain (motifs, plan, schéma de composition inspiré par les façades antiques, procédés picturaux). Cette étude, qui est aussi à l’origine d’une recherche plus large sur les images et sur les circuits d’échanges et les modes de transmission/adaptation entre monde chinois et Orient hellénisé, est aujourd’hui approfondie à travers les textiles.
Les recherches menées sur Karadong et l’oasis antique de la Keriya sont aussi à l’origine d’une étude (en cours) sur les liens avec les grands empires voisins (Achéménides puis Sassanides, Zhou puis Han, Kouchans et Xiongnu) et sur les interactions steppes-oasis pour la période charnière et essentielle du milieu du 1er mill. av. J.-C. aux premiers siècles de notre ère. C’est alors que le Xinjiang, via la route de la Soie, devient l’un des points de rencontre privilégiés entre Orient chinois et Occident gréco-romain. Sélection bibliographique :
Debaine-Francfort C. 2012. Les routes terrestres de la Soie. Traces d’échanges entre la Chine des Han et le monde gréco-romain au Xinjiang. Archéo-Théma. Revue d’archéologie et d’histoire 19 (Rome et la Chine), p. 36-43.
Debaine-Francfort C. et Idriss A. (éds.) 2001. Keriya, mémoires d’un fleuve, Archéologie et civilisation des oasis du Taklamakan. Paris : Findakly. 245 pages.
HDR soutenue :
Debaine-Francfort C. 2010. Les sanctuaires bouddhiques de Karadong (Xinjiang, Chine, c. fin du IIIe siècle). Lecture archéologique. HDR, Paris Ouest Nanterre La Défense, dir. Rouveret A., 440 p.
Sanctuaires et peintures bouddhiques de Karadong (c. IIIe s.)
L’achèvement du programme d’analyse des peintures de Karadong et leur lisibilité renforcée par des explorations photographiques dans l’invisible ont permis de finaliser l’étude iconographique et la restitution du programme décoratif des sanctuaires, jalons majeurs dans l’histoire de la diffusion du bouddhisme. Certains modèles ayant pu inspirer architectes et décorateurs ont été identifiés.
Cette étude, fruit d’une collaboration pluridisciplinaire, a fait l’objet d’une HDR qui sera intégrée à la monographie du site, en préparation. Une réflexion sur la construction des images et la représentation du divin a révélé la pluralité des origines et des relais d’un art déjà métissé, et permis de distinguer l’apport indien de liens insoupçonnés avec le monde gréco-romain (motifs, plan, schéma de composition inspiré par les façades antiques, procédés picturaux). Cette étude, qui est aussi à l’origine d’une recherche plus large sur les images et sur les circuits d’échanges et les modes de transmission/adaptation entre monde chinois et Orient hellénisé, est aujourd’hui approfondie à travers les textiles.
Les recherches menées sur Karadong et l’oasis antique de la Keriya sont aussi à l’origine d’une étude (en cours) sur les liens avec les grands empires voisins (Achéménides puis Sassanides, Zhou puis Han, Kouchans et Xiongnu) et sur les interactions steppes-oasis pour la période charnière et essentielle du milieu du 1er mill. av. J.-C. aux premiers siècles de notre ère. C’est alors que le Xinjiang, via la route de la Soie, devient l’un des points de rencontre privilégiés entre Orient chinois et Occident gréco-romain.
Sélection bibliographique :
Debaine-Francfort C. 2012. Les routes terrestres de la Soie. Traces d’échanges entre la Chine des Han et le monde gréco-romain au Xinjiang. Archéo-Théma. Revue d’archéologie et d’histoire 19 (Rome et la Chine), p. 36-43.
Debaine-Francfort C. et Idriss A. (éds.) 2001. Keriya, mémoires d’un fleuve, Archéologie et civilisation des oasis du Taklamakan. Paris : Findakly. 245 pages.
HDR soutenue :
Debaine-Francfort C. 2010. Les sanctuaires bouddhiques de Karadong (Xinjiang, Chine, c. fin du IIIe siècle). Lecture archéologique. HDR, Paris Ouest Nanterre La Défense, dir. Rouveret A., 440 p.