Responsables du programme : E. NICOUD (Cnrs, Cepam), R. ROCCA (ArScAn-AnTET), M. Arzarello (Université de Ferrare), D. AURELI (Université de Sienne, ArScAn-AnTET), M. Peresani (Université de Ferrare)
Ce projet de recherche se propose d’envisager de nouvelles hypothèses concernant les premières dynamiques de peuplement en Méditerranée, à travers l’étude de la structuration culturelle de l’espace dans la péninsule italienne. Malgré sa situation jugée périphérique au sein de l’Europe, l’Italie témoigne au cours du Paléolithique ancien (entre 1.4 et 0.3 Ma), d’une étonnante richesse en termes de quantité de données, de diversité des systèmes techniques, et est souvent précurseur des grandes innovations techniques. Il s’agira, à travers la production de données primaires et l’analyse de nombreuses collections lithiques selon des approches novatrices, de réaliser une grande synthèse des premières manifestations culturelles en Italie.
Le premier axe (responsable E. Nicoud), qui porte sur le centre de l’Italie comprend la poursuite des recherches à Valle Giumentina (Abruzzes) initiées dans le cadre du précédent programme quinquennal de l’EFR. L’essentiel des recherches paléoenvironnementales et géochronologiques ayant déjà été effectuées, le travail de terrain se limitera à la fouille manuelle des niveaux inférieurs jusqu’en 2018. Sur les fondements géochronologiques et culturels établis à Valle Giumentina, d’autres sites des Abruzzes, du Latium et des Marches seront réévalués par des opérations de terrain ponctuelles et l’étude de collections. Des études pluridisciplinaires sur le gisement de Cingoli dans les Marches seront lancées, point de départ de futures recherches dans cette région.
Le second axe, (responsable R. Rocca) plus particulièrement dédié au Paléolithique ancien dans le sud de la péninsule, sera principalement consacré à l’étude du site de Cimitero di Atella en Basilicate. La poursuite des recherches initiée depuis plusieurs années sur les sites Ficoncella et Quarto delle Cinfonare viendront enrichir les connaissances sur cette région. Enfin, la prise en compte d’anciennes collections (Riparo Paglicci, Campoverde, etc.) seront ré-étudiées pour être insérées dans cette nouvelle synthèse portant sur les mécanismes d’évolution technique en Italie méridionale.
C’est seulement grâce à une comparaison raisonnée entre ces différentes aires géographiques qu’il sera possible de reconstituer les flux de population vers et hors de l’Italie et de comprendre l’articulation entre la péninsule italienne et le reste de l’Europe méditerranéenne. Les deux axes de ce projet portent sur des sites majeurs du Paléolithique ancien européen. Ils sont évidement complémentaires et, s’il seront menés dans un premier temps de façon autonome par les différentes équipes qui le portent, nous nous engageons, dans une second temps, à comparer les résultats obtenus à l’issu de leur publication, afin d’élaborer une synthèse commune, aujourd’hui inédite, des dynamiques de peuplement de l’Italie paléolithique.
Diversité des expressions culturelles au Paléolithique ancien en Italie : interactions centre/sud
Diversité des expressions culturelles au Paléolithique ancien en Italie : interactions centre/sud
Programme de recherche en partenariat avec l’École française de Rome, Période 2017-2021
http://www.efrome.it/la-recherche/programmes/programmes-scientifiques-2017-2021.html
Responsables du programme : E. NICOUD (Cnrs, Cepam), R. ROCCA (ArScAn-AnTET), M. Arzarello (Université de Ferrare), D. AURELI (Université de Sienne, ArScAn-AnTET), M. Peresani (Université de Ferrare)
Ce projet de recherche se propose d’envisager de nouvelles hypothèses concernant les premières dynamiques de peuplement en Méditerranée, à travers l’étude de la structuration culturelle de l’espace dans la péninsule italienne. Malgré sa situation jugée périphérique au sein de l’Europe, l’Italie témoigne au cours du Paléolithique ancien (entre 1.4 et 0.3 Ma), d’une étonnante richesse en termes de quantité de données, de diversité des systèmes techniques, et est souvent précurseur des grandes innovations techniques. Il s’agira, à travers la production de données primaires et l’analyse de nombreuses collections lithiques selon des approches novatrices, de réaliser une grande synthèse des premières manifestations culturelles en Italie.
Le premier axe (responsable E. Nicoud), qui porte sur le centre de l’Italie comprend la poursuite des recherches à Valle Giumentina (Abruzzes) initiées dans le cadre du précédent programme quinquennal de l’EFR. L’essentiel des recherches paléoenvironnementales et géochronologiques ayant déjà été effectuées, le travail de terrain se limitera à la fouille manuelle des niveaux inférieurs jusqu’en 2018. Sur les fondements géochronologiques et culturels établis à Valle Giumentina, d’autres sites des Abruzzes, du Latium et des Marches seront réévalués par des opérations de terrain ponctuelles et l’étude de collections. Des études pluridisciplinaires sur le gisement de Cingoli dans les Marches seront lancées, point de départ de futures recherches dans cette région.
Le second axe, (responsable R. Rocca) plus particulièrement dédié au Paléolithique ancien dans le sud de la péninsule, sera principalement consacré à l’étude du site de Cimitero di Atella en Basilicate. La poursuite des recherches initiée depuis plusieurs années sur les sites Ficoncella et Quarto delle Cinfonare viendront enrichir les connaissances sur cette région. Enfin, la prise en compte d’anciennes collections (Riparo Paglicci, Campoverde, etc.) seront ré-étudiées pour être insérées dans cette nouvelle synthèse portant sur les mécanismes d’évolution technique en Italie méridionale.
C’est seulement grâce à une comparaison raisonnée entre ces différentes aires géographiques qu’il sera possible de reconstituer les flux de population vers et hors de l’Italie et de comprendre l’articulation entre la péninsule italienne et le reste de l’Europe méditerranéenne. Les deux axes de ce projet portent sur des sites majeurs du Paléolithique ancien européen. Ils sont évidement complémentaires et, s’il seront menés dans un premier temps de façon autonome par les différentes équipes qui le portent, nous nous engageons, dans une second temps, à comparer les résultats obtenus à l’issu de leur publication, afin d’élaborer une synthèse commune, aujourd’hui inédite, des dynamiques de peuplement de l’Italie paléolithique.
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